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Quand le Gabon a changé de chaîne et zappé l’ancien programme

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Le 30 août 2023, c’est le jour où tout a basculé au Gabon. On ne va pas se mentir, ce jour-là, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a pris les choses en main comme jamais. Ça faisait un bail qu’on attendait un truc pareil, depuis le coup de 1964 (bon, celui-là, la France a voulu jouer les super-héros) et celui de 2019. Mais là, avec le « Coup de la libération de 2023 », on a enfin eu droit à un vrai tournant pour le Gabon. Un an après, on fait quoi ? On fait le bilan, bien sûr !

À 3h du matin, mon téléphone sonne comme si c’était la fin du monde. On me dit d’allumer ma télé et de zapper sur Gabon24 pour les résultats. Problème : j’ai résilié mon abonnement CANAL+ ! Mais c’est quoi ce délire ? Bon, pas de panique, je me rabats sur ma bonne vieille radio (eh oui, je suis un peu à l’ancienne). J’allume Radio Gabon, et là, boum, ils annoncent que Ali Bongo a été élu avec 64 % des voix, suivi d’Albert Ondo Ossa avec 30 %. Je te jure, j’ai senti mon âme quitter mon corps. Je me disais déjà, « Et maintenant, on fait quoi ? Pour moi, pour les autres, pour le pays ? »

Quelques minutes plus tard, boum, les militaires débarquent sur Gabon24. Ils annulent tout, disent que les élections étaient bidonnées, et pouf, ils dissolvent les institutions. Ils annoncent la création du CTRI pour « mettre fin au régime en place ». J’entends des cris de « wéééééééééé », le genre de cris que tu pousses après une coupure de courant qui a duré trop longtemps. Le Général Brice Oligui Nguema, chef de la garde républicaine, est désigné Président de la Transition, et Ali Bongo, lui, est mis en résidence surveillée. À Libreville, et partout dans le monde où se trouve des Gabonais, c’est la fête dans les rues, tout le monde est dehors pour célébrer.

Depuis ce jour, le CTRI n’a pas chômé. Ils ont lancé plein de réformes et de projets qui ont complètement transformés le pays. Le 29 août 2024, les Gabonais ont pu voir de leurs propres yeux les résultats de cette transition dynamique. La journée a été remplie d’inaugurations et de cérémonies, toutes plus impressionnantes les unes que les autres.

Les nouvelles routes en béton, par exemple, c’est du solide ! Elles durent deux fois plus longtemps que les vieilles routes en asphalte (allez chercher sur google engongole). Adieu les nids-de-poule, les fissures, les affaissements ! Avec Fly Gabon, on peut enfin voyager en avion sans stresser. Et la Stèle de la Libération au Jardin Botanique ? Ça, c’est le symbole de l’unité nationale. Le CTRI a même pensé à nous faciliter la vie en ville avec des nouveaux taxis et une voie de contournement de l’aéroport. Sans parler des 509 parcelles distribuées à Igoumié. Maintenant, plein de familles auront leur propre terrain avec titre foncier.

Le ferry à Port Owendo, c’est encore un coup de maître du CTRI pour moderniser les transports. Et n’oublions pas les femmes des Forces de Défense qui ont brillé avec leurs activités. Le CTRI a vraiment fait bouger les choses, et ça se voit. Le Général Brice Oligui Nguema, alias « Josué », est devenu super populaire avec tout ça. Son nom rime avec espoir et renouveau, contrairement aux anciens gouvernements qui ne faisaient que parler et nous montrer des maquettes.

Je ne dis pas que tout est parfait, mais dans un pays où tout était concentré à Libreville, les petites choses simples mises en place à l’intérieur du pays ont permis à plein de gens d’y croire à nouveau. Tu vas à Port-Gentil, Lambaréné, Kango… Il y a du nouveau. C’est tout ce qu’on demande, on sait que ce n’est pas encore parfait mais ce qui est fait est déjà à applaudir. C’est un petit pas pour certains mais un grand pas pour le Gabonais lambda, un Gabonais normal.

Alors, ce 30 août 2024, on ne va pas juste se souvenir de la libération, mais aussi fêter tous les progrès accomplis. Le CTRI a réussi à transformer la transition en une vraie réussite, et en plus, ils l’ont fait avec style. Un an après, les Gabonais ont enfin ce qu’ils méritent : un gouvernement qui fait le taf et qui fête ça avec eux. Bon, y a toujours des tocards, mais ça, on en reparlera une autre fois !

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