Ah le Gabon, mon pays ! Ce coin de terre où même les décisions les plus sérieuses prennent des tournures dignes d’un bon sketch comique. Aujourd’hui, je vous parle d’une histoire qui va vous laisser bouche bée, tout en vous arrachant un sourire ironique (oui, le Gabon c’est ça). Imaginez un peu : des parlementaires, censés être les plus grands défenseurs de la démocratie et du peuple, décident d’appeler à voter Oui lors d’un référendum pour une nouvelle Constitution… alors qu’ils n’ont même pas encore lu le texte ! Oui, vous avez bien lu : ILS N’AVAIENT MÊME PAS ENCORE LU LE TEXTE.
On dirait une mauvaise blague, mais non, c’est bien la réalité. Ce sont eux, ces vaillants guerriers de l’Assemblée qui lèvent la main pour nous dire : « Votez Oui, on ne sait pas pourquoi, mais votez Oui quand même ! » C’est comme si vous alliez au restaurant, vous commandiez un plat sans savoir ce qu’il y a dans l’assiette, et vous disiez au serveur : « C’est sûrement délicieux, je vais prendre la même chose que le chef ! ». Mani tu es bête ?
Les amendements : la cerise sur le gâteau
Attendez, ne partez pas encore, parce que le meilleur reste à venir. Non seulement ces mêmes parlementaires n’ont pas pris la peine de lire le texte, mais ensuite, ils osent envisager de proposer des amendements ! Ah oui, parce que pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? C’est un peu comme si, après avoir acheté un Macbook avec un écran cassé, vous décidiez d’y ajouter de la RAM.
Comment un représentant du peuple, censé défendre nos intérêts, peut-il appeler à voter Oui sur un texte aussi important sans en connaître une virgule ? C’est nous qu’ils représentent, hein ! Pas le Président, ni leurs petits copains de parti. Mais bon, au Gabon, on est habitués à ces petits jeux de pouvoir où les dés sont pipés d’avance et où, malheureusement, le peuple passe souvent pour le dernier de la classe.
Là où ça devient grave…
Mais plus sérieusement, mes chers compatriotes, il est temps de se poser de vraies questions. Est-ce cela que nous voulons pour l’avenir de notre pays ? Des gens qui lèvent la main comme des automates, sans se soucier des conséquences de leurs actes ? Parce qu’au final, c’est nous, le peuple, qui allons subir les décisions prises à l’aveuglette. Leur rôle, c’est de porter nos causes, pas celles du Président ou des quelques élites qui tirent les ficelles. On veut des intellectuels, pas des marionnettes.
Et c’est là qu’on doit se réveiller. Lors des prochaines élections, ne laissons plus ces « pantins » sans vision venir jouer aux grands décideurs. Choisissons des leaders qui ont à cœur nos combats, nos préoccupations quotidiennes, et qui n’hésiteront pas à lire, étudier, débattre pour nous défendre réellement. Parce qu’après tout, c’est bien beau de voter Oui à tout, mais ça serait quand même pas mal de savoir pourquoi on le fait, non ?
Moralité : la prochaine fois qu’on vous demande de voter, lisez le texte. Ça pourrait vous éviter de grosses surprises… et à eux aussi !