Imaginez-vous un peu la scène : « Venez déguster notre menu ! Bon, moi je vais manger ailleurs, hein, mais vous, régalez-vous ! » C’est exactement ce qu’ils font. On nous fait tout un discours sur l’importance de l’éducation, mais bizarrement, leurs enfants ne sont jamais concernés. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Et on ne parle même pas de la santé. Ici, on a franchi un nouveau niveau. Le ministre de la Santé lui-même attrape un rhume, hop, avion direct pour l’Europe. Pendant que nous, simples mortels, on reste coincés dans une salle d’attente pleine à craquer, en espérant que le médecin du c aura encore quelques comprimés de paracétamol à nous filer. Et puis bon, si vous avez de la chance, vous aurez peut-être une radio… si elle fonctionne encore. Mais bon, eux, ils ne risquent pas de tomber sur cette « expérience authentique » gabonaise.
C’est là toute la blague : ils nous expliquent comment améliorer des écoles où ils n’enverraient jamais leurs enfants, et des hôpitaux où ils ne mettront jamais les pieds. C’est un peu comme un cuisinier végétarien qui veut nous enseigner l’art de préparer un bon steak. À un moment donné, il faut vivre dans la même réalité pour comprendre les problèmes, non ?
Mais bon, restons optimistes ! Peut-être qu’un jour, ils se sentiront concernés. Ou mieux encore, peut-être qu’un de ces jours, un ministre va réellement mettre ses enfants dans une école publique gabonaise. Oui, oui, je rêve éveillé, mais bon, on n’est pas à l’abri d’un miracle, n’est-ce pas ?
En attendant, chers parents gabonais, rassurez-vous : si vous hésitez encore à inscrire vos enfants à l’étranger, c’est peut-être que vous n’avez juste pas encore compris que nos dirigeants, eux, savent parfaitement où ne pas les mettre. On les comprend, et quelque part, on ferait pareil.