Quand tu dis que tu restes indifférent face à des actes de violence, comme un homme qui frappe sa femme ou un parent qui maltraite son enfant, parce que « tu as déjà vu ça », tu dois réaliser que cette indifférence, c’est aussi une part du problème.
Tu vois, les gens qui s’indignent sur les réseaux sociaux, ce n’est pas juste pour faire du bruit. Ils veulent du changement. Ces discussions, même si parfois elles paraissent futiles, sont souvent à l’origine de réelles mobilisations, d’enquêtes, et même de procès. Tu as entendu parler de ces grandes causes qui ont débuté sur Twitter, n’est-ce pas ? Des dénonciations qui ont amené des coupables devant les tribunaux. C’est ça le pouvoir de la voix collective. Si on reste tous dans nos coins en se disant « ce n’est pas mon problème », eh bien, rien ne changera jamais.
Dire que « quand un homme bat sa femme, ça ne te fait rien » ou que quand un parent maltraite son enfant, tu trouves ça normal, ce n’est pas juste une opinion. C’est dangereux. C’est toi qui choisis de fermer les yeux sur quelque chose d’injuste, alors que tu sais très bien, au fond de toi, que ça ne devrait pas arriver. Parce que, mani, si on attend que la violence frappe nos proches pour se sentir concernés, alors il sera trop tard.
La guerre en Irak dure depuis des années, mais ceux qui y vivent continuent de vouloir que ça s’arrête. Ils ne disent pas que c’est devenu normal juste parce qu’ils y sont habitués. Nous ne devons jamais nous résigner face à la violence ou à l’injustice.
Alors frangin, je t’invite à réfléchir à une chose : ton silence ne te protège pas. Ça ne protège pas non plus les victimes. Et en vérité, ça ne fait que renforcer les injustices. Nous avons tous le devoir de réagir, même quand cela ne nous touche pas directement. Parce que ce que tu juges comme normal aujourd’hui pourrait affecter quelqu’un que tu aimes demain.
Être insensible à la douleur des autres ne rend pas la société plus forte, bien au contraire, ça nous affaiblit tous. Ensemble, en prenant position, on peut changer les choses.
J’espère que ce message atteint le cœur de la personne, et qu’elle prendra le temps de réfléchir à la gravité de son indifférence. Si tu ne veux pas aussi, je m’en fous.