Aujourd’hui, le contexte économique difficile & l’inadéquation formation-emploi rendent ce marché totalement déséquilibré. C’est un fait.
Mais à mon sens cela n’excuse pas totalement le comportement véreux des entreprises et des employeurs. Aujourd’hui dans notre pays le Gabon, des entreprises proposent à des personnes compétentes et expérimentées des stages à peine rémunérés au SMIG d’une durée de 6 à 18 mois, ou encore des prestations rémunérées au SMIG sans perspective d’évolution de carrière ni de salaire.
Mais les plus pernicieux dans cette situation restent les entreprises qui passent par des sociétés d’intérim. Ces dernières proposant des contrats de prestations renouvelable chaque mois et souvent sans assurance maladie ni congés payés.
On peut nous dire quelle est l’utilité de ces sociétés d’intérim ? Et pourquoi pullulent-elles en ce moment ?
Ces phénomènes qui gangrènent le marché de l’emploi gabonais sont la cause principale de la précarité chez les jeunes adultes qui aujourd’hui n’arrivent pas à se prendre en charge à 100%. Ils sont sujets à l’endettement, à la mendicité et pire font face au stress quotidien et à une dépression sans nom.
Cet article décrit les faits et situations actuelles dans le marché du travail gabonais mais de nombreuses questions se posent :
- Quelle politique réelle est mise en place pour diminuer le déséquilibre entre « offreurs » et « demandeurs » ?
- Les politiques publiques en termes d’emploi ne devraient-elles pas s’associer à l’éducation nationale et à l’enseignement supérieur pour trouver des solutions concrètes ?
- Quid d’une politique de réorientation professionnelle facile ?
– Miss Ka