La gare-routière ,ce lieu de vente et d’échange en tout genre, était l’une de mes destinations préférées une fois que j’avais touché un petit billet ,me permettant d’acheter de nouvelles choses . Un jean pour two colos, un teeshirt à colo faf’ ,c’était vraiment la référence en matière de friperie. Sauf que désormais, on est de moins en moins à y aller,pourquoi?
Les agressions sexuelles ne sont plus normalisées dans cette génération et nous avons décidé de nous protéger .
Ça pourrait paraître anodin mais 8 femmes sur 10 au Gabon pourraient raconter une agression vécu dans ce lieu ,sous le regard de tout le monde, ces gens qui, pour eux ,n’assistent qu’à une scène normale, comme tout autre ,« C’est la gare routière, c’est comme ça! ».
Pour rappel, L’agression sexuelle est un acte sexuel, sans pénétration, imposé par une personne à une autre personne. Cette infraction, acte interdit par la loi et puni d’une sanction pénale.
Aujourd’hui, les femmes réfléchissent à comment mieux s’habiller pour y aller et ne pas être dérangée. Elles portent des robes kaba, des tenues oversize, des tenues les masculinisant très souvent pour passer sous le radar des agresseurs, qui sont ,Les vendeurs. Personne n’aimerait rentrer chez soi, avec la torture psychologique d’avoir reçu plusieurs mains sur les fesses ,des insultes et de la violence.
Ce lieu crée de l’anxiété. Alors, non ,ce n’est pas normal ce que tu as vécu ,et on devrait commencer à dénoncer et porter plainte ,car nous avons le droit de dire stop .