Il faut être clair : les nouveaux dirigeants ne sont pas des anges. Ils ont déjà fait des conneries, et probablement, ils en feront encore. Mais reconnaissons-le : ils ont fait sauter un verrou. Une famille accrochée au pouvoir depuis plus de 50 ans, c’est terminé. Rien que pour ça, on peut espérer, on peut croire en une alternance. Alors, chers ex-privés de dessert, épargnez-nous vos discours pleins de cynisme et de mauvaise foi.
Le syndrome de Stockholm en politique
On dirait que certains souffrent d’un étrange syndrome : le syndrome de Stockholm politique. Ces individus, après avoir été les premiers à applaudir des deux mains les violences, les injustices et le pillage des caisses publiques, veulent maintenant nous faire croire qu’ils sont les champions de la vérité. Comment peut-on prendre au sérieux un mec qui, en 2016, a balayé les violences post-électorales d’un revers de main, en disant que « tout allait bien » ? Et aujourd’hui, il serait notre guide moral ? Non, merci.
Engagement, vraiment ?
Vous voulez parler d’engagement ? Parlons-en. Combien parmi vous ont levé le petit doigt pour voter, pour s’enrôler, pour porter un débat constructif ? Zéro. Mais vous êtes les premiers à aboyer sur les réseaux sociaux, à donner des leçons, à cracher sur ceux qui tentent de faire bouger les choses. Vous êtes les rois des retournements de veste : aujourd’hui, critiquer, demain, se faire nommer, et après-demain, oublier tout ce que vous dénonciez. C’est une farce, et vous en êtes les acteurs les moins drôles.
Les kounabelistes : champions du grand écart
Ah, les kounabelistes. Ces experts du « c’est pas bien, mais si on m’appelle, je viens quand même ». Vous êtes fatiguants. Vous qui changez de discours selon la direction du vent, arrêtez de vous prendre pour des modèles. Votre indignation sélective ne nous impressionne pas.
Ce n’est pas parce qu’on critique les anciens qu’on absout les nouveaux. Mais on a envie d’y croire. On a envie de penser qu’on peut construire quelque chose de différent. Alors, par pitié, arrêtez de nous prendre pour des idiots. Si votre seule ambition est de brosser dans le sens du poil ceux qui peuvent vous donner un poste, allez-y, mais faites-le en silence. Vous n’êtes ni des héros, ni des exemples.
En vrai, fermez-la.
Et encore, j’avais beaucoup à dire, mais la SEEG vient de me rappeler que le courant n’est pas à moi. Coupure nette, comme d’habitude. Voilà d’autres cons.