Face à cela, je me suis rendue dans les commentaires pour en savoir plus, savoir si les personnes impliquées s’en étaient sorties.
À ma grande surprise, les gens en commentaires se réjouissaient de cette situation. Ils étaient contents, pour la plupart, tout simplement parce qu’ils comptent voter pour un autre candidat que celui à qui appartient cette équipe.
Je ne suis pas très politique — j’en parle d’ailleurs très peu — mais j’ai du mal à comprendre comment des humains peuvent se réjouir du malheur d’autres êtres humains par pure divergence d’opinion. C’est juste… incroyable !
Quand je croyais avoir tout vu, hier soir, je tombe sur un autre post. Celui-ci montrait un jeune artiste gabonais avec de graves brûlures provoquées par de l’eau bouillante. Je me suis demandé : « A-t-il braqué ? Tué ? Violé ? » — bien que, soyons clairs, aucune de ces raisons ne justifie qu’on fasse du mal à quelqu’un.
J’ai ensuite lu qu’il serait instable mentalement, et qu’il aurait simplement dormi sur la terrasse d’une voisine. Cette dame, en le voyant au réveil, a jugé bon de lui verser de l’eau bouillante… pour le “réveiller”.
Plus choquant encore : en partageant ce post, beaucoup de personnes se moquaient ou trouvaient que la dame avait bien fait.
Alors je pose cette question : à quel moment allons-nous retrouver un minimum d’empathie ?
J’ai l’impression que depuis l’arrivée des réseaux sociaux — et encore plus avec la génération Z — ce qui compte désormais, ce sont les likes, les partages, les commentaires. Peu importe ce que l’autre peut ressentir, peu importe les conséquences… tant que ça fait du buzz, ça passe.
On ne peut pas éduquer tout le monde à avoir de l’empathie ou à respecter la vie d’autrui, mais on peut continuer à jouer aux gendarmes. Recadrer quand c’est nécessaire, sensibiliser, et surtout, ne pas participer au cyberharcèlement.
Parce qu’au final, notre silence ou notre inaction peuvent nous rendre complices.