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ChatGPT, mon accélérateur de productivité

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Depuis quelques semaines, j’ai intégré ChatGPT à mes tâches quotidiennes au travail. Mon employeur a pris une licence pro pour l’équipe, histoire de tester notre efficacité avec ce nouvel outil. Et franchement ? Disons-le clairement : si TikTok est un accélérateur de tendances, ChatGPT est un accélérateur de productivité.

Dit comme ça, on dirait presque une phrase toute faite. Mais ce que j’ai vécu ce week-end dépasse clairement ce genre de punchline.

Un samedi, un projet, zéro budget

Je suis développeur. Et c’est plus qu’un métier, c’est une vraie passion. Ce samedi, plutôt que de sortir (je suis fauché comme les blés), j’ai décidé d’apprendre quelque chose de nouveau. J’ai ouvert mon carnet à idées, et j’ai choisi un projet perso.

L’idée ? Créer un service à destination des Gabonais, voire des Africains… Mais j’en parlerai plus tard. Pour exploiter ce service, il me fallait une interface où les utilisateurs pourraient saisir leurs informations.

Petit souci : je sais faire du front, mais ce n’est pas ma spécialité. D’habitude, dans le cadre de mon activité en freelance, je fais appel à un expert pour ça. Mais là, j’ai voulu relever le défi moi-même.

Maquettes, code, et assistant IA

Je me suis souvenu d’un post vu sur Twitter (oui, Twitter, pas “X”) : quelqu’un montrait comment ChatGPT pouvait transformer une maquette en HTML/CSS. J’aurais pu aller sur Dribbble ou Pinterest, mais j’aime bien les challenges. Direction Figma.

Une heure plus tard, j’avais trois écrans designés. Et j’ai utilisé mon compte perso ChatGPT (pas la version Pro, hein), avec ses limitations. Je lui ai envoyé mes maquettes pour qu’il me les transforme en code.

Résultat ? En quelques secondes, j’avais un premier rendu fonctionnel. Bon, pas parfait — certains éléments étaient mal placés — mais 80% du travail était fait. J’ai corrigé ce qui clochait, puis renvoyé le code corrigé à ChatGPT pour qu’il s’appuie dessus pour les maquettes suivantes.

La deuxième vue ? Réalisée avec à peine deux ou trois ajustements à faire. La troisième ? Codée directement par ChatGPT à partir d’une description textuelle enrichie. Et là, j’ai carrément pu produire une dizaine de pages PHP/HTML/CSS/JS en une après-midi. Ce même travail m’aurait pris trois jours minimum sans aide.

Un cours à la demande

Mais ce n’est pas tout. Pendant que je lisais le code, je posais des questions à ChatGPT sur ses choix techniques. Il me répondait, me formaît. Je me suis même tapé un cours complet sur la propriété flex de CSS. Résultat : la maquette du dimanche, je l’ai codée entièrement seul, sans aide.

Quand travailler devient un kiff

En deux jours, j’ai monté tout le front de mon projet, sans galérer. J’ai appris. J’ai gagné du temps. J’ai progressé. Et le plus fou ? À la fin, ChatGPT m’a même listé les étapes restantes pour finaliser mon projet. C’était motivant. Presque trop : j’avais du mal à m’arrêter tant le travail avançait vite.

Conclusion ?

TikTok inspire, ChatGPT exécute. L’un te montre ce qui buzze. L’autre t’aide à concrétiser tes idées.

Et moi ? J’ai gagné un week-end, un projet qui avance à fond, et un sentiment de productivité que je n’avais pas ressenti depuis longtemps.

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