Une carrière professionnelle, comme une vie, est faite de rencontres et de circonstances.
Un expert, dans un podcast, le disait très justement : « Un talent qui n’est pas exploité, ou qu’on n’aide pas à éclore, reste à jamais un simple potentiel. »
Les rencontres dessinent notre histoire. Elles changent une trajectoire, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. Mais seuls, vraiment seuls, on se fait rarement.
Une idée, sans quelqu’un pour y croire et s’y investir, ne va jamais bien loin.
Un potentiel, sans la main tendue pour le révéler, s’endort et se dissipe.
Les carrières se construisent au fil de ces rencontres, surtout de celles qui créent des opportunités.
Ces personnes qui nous accordent leur confiance, partagent leur savoir, leur réseau, leur expérience, et nous permettent, nous aussi, d’évoluer.
On n’obtient pas une promotion parce qu’on l’a décidé.
Même avec toute la volonté du monde, cela reste souvent un vote de confiance.
Quelqu’un, quelque part, a cru en nous.
Quelqu’un nous a encouragé, conseillé, parfois recadré.
Finalement, on se construit en saisissant les mains qu’on nous tend.
Et c’est cela qui est beau.
Je vois la réussite comme une courte échelle que d’autres nous tendent pour nous hisser plus haut.
Aujourd’hui, je dédie ce texte à ma première tutrice de stage.
Un jour de juillet 2015, alors que je songeais à abandonner mes études de Droit, elle m’a tendu la main et m’a dit :
« Viens faire un stage. Tu verras, la Banque c’est intéressant. Tu réussiras là-dedans. »
Merci d’avoir cru en moi.
Qu’elle repose en paix.
Et merci aussi à tous les managers croisés sur mon chemin,
à ceux qui m’ont fait confiance,
qui m’ont permis d’apprendre,
d’avancer,
et de grandir.