Mays Mouissi, l’Actuel Ministre de l’Environnement, vient de poser deux actes qui changent quelque chose. Pas pour lui. Pas pour son image. Mais pour le pays.
D’abord, il y a ce geste symbolique et concret : récompenser les communautés locales qui protègent notre environnement.
Pas un slogan. Pas une campagne d’affichage. Non. Une action réelle.
Parce que ces femmes, ces hommes, ces villages entiers qui veillent sur la forêt, sur l’eau, sur la terre… ne doivent plus être applaudis en silence pendant que d’autres exploitent et s’enrichissent.
Les voilà reconnus. Officiellement. Avec ce que cela implique : de la dignité. De la justice. De la considération.
Et puis il y a cette alliance nouée avec Assala Gabon.
Une entreprise, un ministère, et une vision commune : préserver ce qui peut encore l’être.
On peut toujours craindre les partenariats public-privé, bien sûr. Mais quand ils sont encadrés, clairs, orientés vers la protection de nos écosystèmes, on ne peut que s’en réjouir.
Ce que Mays Mouissi fait ici, c’est prendre au sérieux un domaine souvent relégué au fond des tiroirs : l’environnement.
Il le remet au centre. Il agit. Il implique.
Il montre que oui, même dans ce pays où tant de choses semblent figées, des choses peuvent bouger. Et bien.
Je n’ai aucune envie de faire de ce texte un chœur de louanges. Mais aujourd’hui, j’avais juste envie de dire :
quand c’est bien, c’est bien.
Et si demain il faut critiquer, on le fera. Mais là, il faut saluer.