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« Moi au moins, on m’a honorée !!! ».

Dans un climat très politique, très frauduleux, très « choisis ton camp et choisis bien », je ne sais pas si je peux parler d’un fait social sans aucun lien avec l’actualité du moment. Je m’y risque, mais si ça tombe mal, vous vous en prendrez à celui qui m’en a donné l’idée.

Si vous êtes un Gabonais lambda, mais surtout si vous êtes une femme célibataire de plus de trente ans et que vous côtoyez des gens de notre pays, vous avez forcément déjà entendu cette phrase. Elle peut surgir dans des conversations conviviales, comme dans des échanges profonds ou même houleux. Je ne peux vous dire le nombre de fois que j’ai entendu ça, tellement c’est arrivé souvent.

Pour la petite histoire, récemment j’ai été conviée au mariage coutumier de la DG de la boîte qui m’emploie. Elle m’a assise à une table VIP, ce qui n’était pas le cas de mes autres collègues.
Je vous avoue que j’étais gênée parce que j’étais vraiment la seule de l’entreprise de ce côté de la salle et qu’en plus j’étais avec de parfaits inconnus. J’ai donc demandé à rejoindre l’équipe et je me suis déplacée. À peine assise, une de mes collègues me sort que je n’aurais pas dû me déplacer parce que, de toute façon, pour le mariage civil, nous ne serions pas assises ensemble. Les autres s’interrogent à haute voix pour savoir pourquoi. Elle leur répond :
« X et moi serons assises à la table des femmes mariées, parce que nous, on n’a pas beaucoup fait l’école mais on nous a quand même honorées. »

Je vous vois venir : NON, ce n’était pas pour charrier les célibataires de la table, c’était pour nous vexer, moi particulièrement. À mon niveau, peu fan de cette vision de l’”honneur”, c’est tombé dans l’oreille d’une sourde. Mais une de mes collègues présentes, qui vit en concubinage, l’a pris pour elle et s’est empressée de nous rappeler qu’elle vit avec quelqu’un qui est aussi invité au mariage…

Je crois que c’est ce jour-là que j’ai le plus détesté d’entendre ce fameux « on m’a honorée ». C’était si mal placé, grossier, méchant et tellement inutile. Genre, tous mes diplômes et mon expérience professionnelle ne vaudraient rien devant un acte de mariage ? Ou est-ce simplement mon célibat qui me relègue au rang de « rien », une fois que je suis devant une femme mariée ? La valeur d’une femme, qu’importe ses accomplissements, n’est-elle liée qu’à son statut marital ?

C’est si difficile à écrire et à concevoir, et pourtant c’est encore la façon de penser et le mantra de beaucoup de femmes de cette génération. Et c’est surtout celles qui n’ont que leur mariage (parfois boiteux, abusif et peu reluisant) pour se considérer comme valeureuses qui sortent ce joker à chaque fois qu’elles se sentent dépassées par d’autres. Celles qui n’ont pour but ultime que “changer de nom” et agiter une bague à la charge aussi lourde que celle de Frodon Sacquet. Bref…

La semaine dernière, j’échangeais avec ma mère qui disait vouloir assister au mariage de ses trois filles. Je lui ai exprimé ma réticence face au mariage. Je lui disais que j’en avais limite peur et que je ne m’imaginais donc jamais sauter le pas, en tout cas pas avant une bonne petite dizaine d’années et des poussières. Elle m’a répondu que :
« C’est un honneur pour une femme qu’un homme l’épouse. »
Mais aussi que « ça démontre à la famille de la femme l’attachement que l’homme porte pour leur fille. »

Je comprends tout ça et tous les autres arguments qu’elle et d’autres m’ont donnés. Je suis en couple, heureuse, et vraiment très à l’aise avec mon partenaire. Pourtant, l’amour qu’on se porte ne change pas ma façon de voir. Je comprends qu’après que je donne ces dernières informations, mon entourage peine à comprendre que je ne parvienne pas (encore) à m’imaginer mariée… À ce niveau, c’est peut-être phobique, qu’en sais-je ?

Du coup, je vous partage cinq raisons pour lesquelles je pense que cette vision selon laquelle le mariage est honorifique pour la femme est erronée.

1 – Quelqu’un disait que « c’est bien prétentieux d’apprendre la vie à celle qui la donne » et c’est tellement ça… J’aimerais comprendre comment un homme qui vous demande (avec parfois un genou à terre, la peur de sa vie et la larme à l’œil) de bien « bien vouloir » l’épouser, devient soudainement celui qui honore la personne qu’il a suppliée au début de ma phrase ? C’est toi qui agrées sa demande, c’est lui qui t’honore ? PUEUH !!! Le patriarcat !

Je ne veux pas rebeller les femmes, mais je pense que dans cette histoire, on nous a trop laissé croire que le mariage avantageait plus la femme que l’homme. À une époque, c’était peut-être vrai : la dot de l’homme (bien que symbolique) apportait parfois des solutions immédiates dans la famille de la mariée, qui se sentait « honorée » de donner leur fille en mariage à une famille « renommée, capable et valeureuse » (sachant forger, chasser, cultiver et/ou trouver des denrées rares…).

Aujourd’hui (c’est bête de le dire, mais…), je peux apporter autant qu’un homme sur la table, et pourtant toute la pression autour, je la porte à près de 70 % seule. S’il ne se sent pas honoré par ma présence, je ne veux pas qu’il m’honore. Je refuse votre vision dépassée et réductrice de la femme.

2 – Aujourd’hui le mariage ne vaut plus que pour les yeux des autres. Un homme va t’épouser et claquer des millions dans une dot ou une cérémonie extravagante, te promettre fidélité, et quelques jours plus tard, on le verra dragouiller tout ce qui a des seins et des fesses (même si c’est Mannequin Potelé [rires]) et te nier à tout va.

Le solennel est perdu, on se marie tous les deux, mais le match se joue à 6-8 parce que j’ai deux à trois amants et toi tu te tapes toutes mes copines. On vit pour le paraître, on est les partenaires parfaits devant les gens, mais sans complicité une fois seuls.

3 – J’ai peur de la pression. De ce que je vois au quotidien, je n’ai que des constats amers : le mariage ne nous garantit plus la stabilité émotionnelle d’antan. Tandis que nos mamans se mariaient pour s’assurer un équilibre, aujourd’hui, les hommes qui veulent des femmes comme elles (silencieuses, dévouées et apprêtées) refusent de se comporter comme les hommes qu’étaient leurs pères… Contrairement à nos mamans qui avaient à leurs pieds des garçons vaillants, respectueux, prêts à beaucoup de sacrifices pour leurs familles, on a droit à des « she-boys », des garçons princesses qui boudent, partagent l’addition et veulent être le centre de l’attention.

Les femmes sont trompées, abusées, maltraitées, négligées au nom de l’honneur, parce qu’on leur suggère que c’est à la femme de se sentir honorée d’être choisie par un homme. Que c’est à elle de faire fonctionner le mariage et que, s’il ne tient pas, c’est qu’elle n’a pas été un assez bon « panier percé ». Combien se sont vues être servies le plat de « tu voulais le mariage, non ? tu l’as eu. ». Combien ont confié des situations compliquées à leurs proches et n’ont eu que des « c’est ça le mariage, il faut supporter » en retour. Je ne veux pas me lancer dans un truc dont je serai la seule à subir les conséquences à cause de « l’âge » ou d’autres ?

4 – Le mariage ce n’Est pas pour les enfants… Je ne pense pas être assez mature pour y penser maintenant. Je ne me suis pas encore assez bien construite en tant que personne pour m’éviter de tolérer des infamies « parce que je suis mariée ».

Cet argument s’accorde au précédent. Lorsque j’ai parlé de l’échange avec ma mère sur Twitter, quelqu’un a dit « si je ne gagne pas, je ne joue pas », et c’est bien ça ma vision des choses. Je considère le mariage comme un pesant sacré. Quand je m’y lancerai, si ça arrive, ce sera comme c’est dit partout « jusqu’à ce que la mort nous sépare… ». Je connais trop bien mon inacceptation de l’échec. Je ne veux pas me retrouver à agir de manière inhumaine envers moi-même ou envers mon partenaire parce que j’ai peur d’être une divorcée. C’est pour ça que je veux prendre le temps pour être sûre que je serai une bonne épouse, une partenaire correcte et équilibrée, la seule qu’il voudra VRAIMENT pour le reste de sa vie.

5 – Le divorce coute cher et c’est la preuve palpable d’un échec qui peut suivre toute une vie. Je ne pense pas être assez mature pour y penser maintenant. Je ne me suis pas encore assez bien construite en tant que personne pour m’éviter de tolérer des infamies « parce que je suis mariée ».

Je suis de celles qui pensent qu’il vaut mieux ne s’être jamais mariée que d’avoir à subir un divorce, long, humiliant, en plus des honoraires des avocats et autres… Mes deux parents ont eu des divorces qui n’ont été prononcés qu’au bout de 3-4 ans… Décisions du juge, négociations, honoraires d’avocats, partenaire absent quand il devait être là… Les séparations ne te coûtent pas autant d’énergie.


Bref… j’aime l’amour et je trouve le mariage beau. Tellement beau que je veux faire ça bien… Aussi longtemps que je ne serai pas sûre d’y arriver, je resterai célibataire endurcie.

Quant à vous, mesdames les « honorées », et vous, les hommes qui mettez dans les têtes de ces dames qu’elles sont spéciales parce que mariées alors que vous leur êtes souvent infidèles, quand vous verrez une femme célibataire, au lieu d’imaginer tout de suite qu’elle n’a pas assez de valeur pour qu’on l’épouse, dites-vous bien qu’il est aussi possible qu’elle ne veuille pas se marier. Parce qu’en ce qui me concerne (par exemple), j’ai refusé des demandes bien sérieuses plus d’une fois. En gros, « ON ME DRAGUE !!! », et je suis sûre de n’être pas la seule dans ce cas-là.

Pour finir, en valorisant le mariage à ce point, vous occultez les réalités souvent sombres qui peuvent se cacher derrière les apparences. De nombreux mariages sont loin d’être idylliques et peuvent être sources de violences physiques, psychologiques ou économiques. C’est dommage qu’on doive encore rappeler aux gens que le statut matrimonial ne fait pas d’une personne une valeur plus qu’une autre.
J’ai un peu trop parlé aujourd’hui, mais bon…

La Fière Trentenaire :*

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CultureGabon

INA ou Le NOM chez les Myènè, 1ère partie

Dans la tradition africaine, particulièrement chez les Myènè, le nom n’était pas donné de manière anodine. Un nom était souvent lourd de sens, avait une signification, renvoyait à une réalité, faisant de son détenteur le témoignage vivant d’une certaine réalité.

Quand une femme avait des difficultés à enfanter, l’enfant qui venait libérer ses entrailles du spectre de la stérilité portait un nom bien précis. Celui dont la mère était partie en lui donnant la vie portait le sien. Les enfants issus de la gémellité portaient les leurs, et influençaient même ceux des enfants qui les précédaient ou les suivaient.

Le nom était porteur d’une histoire. En donnant, par la pratique de l’homonymie, c’est une partie du détenteur originel et ce qu’il représente ou a représenté que l’on lègue au (futur) receveur ou détenteur du nom. C’est ainsi que les aînés étaient honorés, et par ce même procédé qu’ils survivaient à travers les générations. En laissant leurs noms parmi les vivants, ils s’inscrivaient dans l’immortalité du temps.

G’alonga (Autrefois), il n’était pas rare que celui qui donnait à sa fille, par exemple, le nom de sa mère, l’appelle maman. Si aujourd’hui ce phénomène qui perdure est devenu assez banal, à l’époque, il était impossible d’entendre un fils appeler sa propre fille par son nom (celui de sa mère). Il devait toujours l’habiller de “maman”, “mama”, “ama”, “ngwè”. Dans les familles, les choses étaient similaires : une fois que l’on avait hérité du nom d’un ancien, chacun s’adressait au nouveau détenteur en utilisant les mots qu’il aurait utilisés pour le véritable possesseur du nom. S’il s’agissait d’un oncle, on appelait parfois le petit “tonton X” ou “Ombalo”, etc. Pour contourner cela, le petit adoptait également le surnom ou petit nom du possesseur originel.

L’impact du nom est tel que, dans la spiritualité Ngwè Myènè, l’entité suprême, le créateur, Dieu, Ovanji Ntsé, celui qui fit toute chose, a un nom. Mais les hommes, créatures mortelles et infimes devant son infinité, ne sont pas dignes de l’écouter. Le vrai nom de Dieu dépasse l’entendement humain. Alors les hommes lui donnent des noms : on parlera d’Agnambiè, etc.

Le nom revêtait donc une importance capitale, au point où même la mort ne savait l’éteindre. D’ailleurs, il est dit que :

« La mort engloutit l’homme, elle n’engloutit pas son nom et sa réputation. »

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GabonOpinionSociété

Le “Body Positivism”, ou quand les femmes s’unissent réellement ?

Oui, je vous vois venir : le concept de “body positive” est considéré comme stupide par plusieurs personnes. Mais est-ce que ce n’est pas parce que vous ne le comprenez pas réellement, au fond ?

Le body positive, c’est un mouvement créé pour rappeler aux humains (oui, pas qu’aux femmes) d’aimer leur corps tel qu’il est !

Le problème ? C’est que les gens lisent : « Aimez-vous tels que vous êtes et ne changez pas ! », et c’est là que se situe le problème.

Le body positivism prône le fait de s’aimer, même si on prend du poids ou si on en perd, même si on prend de l’âge ou si on reste jeune, si on prend des hanches ou si on perd de la graisse. Bref, ce mouvement prône simplement l’amour de soi, et non pas la stabilité physique comme beaucoup pourraient le penser.

D’un autre côté, on aura beau inventer des concepts pour pousser les femmes à s’aimer entre elles, tant qu’on n’aura pas déconstruit ce phénomène qui pousse la majorité des femmes à se sentir en compétition avec d’autres femmes, cela ne servira à rien. Ce phénomène ? Sans surprise, c’est le patriarcat. Mais bon, ne parlons pas de Bruno !

Tu marches dans la rue, sans soutien-gorge, et les femmes plus âgées te rappellent que tout ça, c’est éphémère, que bientôt tu seras vieille comme elles, et que ton corps sera flétri. Déjà, pas forcément. Mais aussi, dans quel but ?

On ne peut pas se battre contre les misogynes, les sexistes, le patriarcat, et devoir se battre encore contre les femmes ralliées consciemment ou inconsciemment à ces systèmes sociétaux. À quel moment allons-nous simplement apprécier l’autre comme un reflet de nous-mêmes ?

Après, c’est compréhensible : leurs hommes sont tellement des coureurs de jupons que chaque femme est une potentielle rivale.

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GabonOpinion

La Transition au Gabon, cet espoir de courte durée…

Au matin du 30 août 2023, presque tous les Gabonais se sont demandé si ce n’était pas un rêve. Tous s’interrogeaient : était-ce vraiment la fin du cauchemar Bongo/PDG ?

L’idylle aura duré deux mois, puis la réalité a repris ses droits. Cette transition, au vu de son casting, ressemblait presque à un échec annoncé : faire du neuf avec du vieux, aller de l’avant avec des personnes qui n’avaient peut-être pas les épaules…

Une chose est sûre : plus le temps passe, plus cette transition ressemble à un faux espoir. Le PDG, arborant un nouveau nom et de nouveaux habits, ne semble pourtant pas prêt à renoncer à ses privilèges.

Le parti a fait peau neuve, avec une nouvelle hiérarchie en interne et à la tête du pays. Il était temps, disent-ils, qu’une nouvelle équipe prenne la relève pour continuer le travail.

Cette continuité, qu’ils ont tenté de faire passer pour un changement, se révèle de plus en plus au grand jour. Les raisons évoquées pour justifier le coup d’État du 30 août sont les mêmes qui continuent d’enliser le pays dans la boue.

Le pouvoir et les richesses restent toujours la propriété d’un petit groupe. Le partage juste et équitable des ressources demeure une utopie. Le système éducatif reste défaillant. Loger dignement les Gabonais n’est toujours pas une priorité, les nourrir convenablement encore moins. Les jeunes, quant à eux, peinent à trouver un emploi, sauf s’ils acceptent d’intégrer un corps armé.

Ils avaient promis de redonner aux Gabonais leur dignité, mais, au final, ils continuent de les piétiner, sans gêne, sans honte et sans remords. C’est le Gabon d’hier, d’aujourd’hui, et, vu la tournure des choses, celui des sept prochaines années encore.

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Ces personnes qui te doivent de l’argent mais jouent à cache-cache avec ton remboursement

On connaît tous ce personnage dans nos vies : au moment d’emprunter, il ou elle arrive avec une humilité hors norme, une histoire à briser le cœur, et des promesses dignes d’un prix Nobel de la sincérité. “Je te rembourse dès demain, c’est juste un coup dur… t’es mon dernier espoir.” Ému(e), tu sors ton portefeuille.

Mais voilà que le lendemain se transforme en une semaine, un mois, voire une année. Entre-temps, tu passes par toutes les étapes :

1. La phase d’ignorance calculée
Tu croises la personne, et elle fait semblant que tout va bien. Ni bonjour ni allusion au remboursement. Et quand toi, naïf·ve, tu lances un petit rappel ? “Ah oui, j’avais complètement oublié… Je te rends ça très bientôt, promis !”

2. L’art du faux planning
“Passe samedi, c’est sûr, j’ai tout prévu.” Samedi arrive, tu te présentes. Et là, c’est l’improvisation totale :
– “Ah mince, j’ai pas pu passer à la banque !”
– “Tu sais quoi, reviens lundi, ça sera réglé une fois pour toutes.”

Spoiler : lundi, c’est toujours le début d’une nouvelle excuse.

3. Quand ça devient TOI le problème
Si tu oses insister un peu trop, voilà qu’on te regarde comme si c’était toi l’opportuniste
“Mais tu veux faire quoi avec cet argent même ?!”
“Ah, tu me stresses là… on n’est pas censés être amis ?!”

4. La parade ostentatoire
Le pire, c’est quand la personne commence à afficher une vie de luxe pendant que toi, tu attends ton argent comme un paiement bloqué dans un système bancaire fantôme. Nouveaux vêtements, sorties au resto, et même des posts sur les réseaux sociaux genre :
“On profite de la vie, c’est important !”

5. L’importance d’une reconnaissance de dettes (sinon, bonjour les galères)
Parlons sérieusement. Si tu veux éviter de vivre ce cauchemar, la reconnaissance de dettes est ta meilleure alliée. Ce n’est pas juste un papier ; c’est un bouclier contre l’amnésie stratégique et les excuses farfelues.

Avec une reconnaissance de dettes :
– Fini les débats absurdes : “Mais je t’avais déjà remboursé !” ou “C’était pas un cadeau ?”
– Tout est clair dès le départ : le montant, la date limite, et même les intérêts si tu veux jouer au banquier sérieux.

Tu peux récupérer tes sous légalement : Si la personne fait encore des siennes, tu as un document officiel à présenter devant la justice.

Alors oui, demander à un ami ou un proche de signer un papier peut sembler un peu froid… mais après avoir vécu le sketch des excuses infinies, tu comprendras que c’est mieux de tout formaliser dès le début.

Comment réagir face à ces personnes ?

1. Reste calme mais ferme. Si tu les confronte trop directement, tu risques de passer pour “le méchant”. Rappelle-les simplement et régulièrement.

2. Évite de relancer sans date fixe. “Quand est-ce que tu peux me rendre ça ? Donne-moi un jour précis.”

3. Prends des notes. Oui, ça a l’air exagéré, mais un message écrit où ils confirment te devoir la somme, c’est un bon moyen de leur rafraîchir la mémoire.

Et surtout, une fois remboursé·e, tiens-toi loin de leurs futures demandes. Tu sais maintenant que leur notion de “bientôt” ne suit pas le même calendrier que le tien !

Bon si tu trouves ça aussi long, tu donnes rdv à la personne et vous vous bablez les coups.

Moralité ? Prêter de l’argent, c’est bien, mais ne laisse pas tes relations te faire croire que réclamer ton dû est un crime. Tes sous ne sont pas en vacances !

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Les parents qui ne suivent pas l’éducation des enfants : l’école n’est pas le seul lieu d’éducation

L’éducation, c’est avant tout une aventure collective. Mais trop souvent, cette responsabilité est confiée presque exclusivement à l’école. L’erreur est fréquente : penser que l’éducation se limite à des cours magistraux, à des leçons apprises par cœur, ou à des devoirs. 

Pourtant, avant que l’enfant franchisse les portes de l’école, il a déjà passé plusieurs années à apprendre chez lui, à travers ses parents.  Et ce qu’il apprend dans ce cocon familial, qu’on le veuille ou non, deviendra la base sur laquelle l’école tentera de bâtir. Alors, la question est simple : sur quoi les enseignants construisent-ils ? Une fondation solide ou un terrain instable ?  

L’école n’est pas une “usine à éducation”. Enfin, si mais pas comme on le pense.

Imaginez une salle de classe. 60 élèves, une enseignante surchargée, des programmes à finir dans des délais serrés. C’est une réalité, pas une caricature. Si en plus de tout cela, on attend de cette enseignante qu’elle inculque des valeurs comme le respect, la discipline ou la persévérance à un enfant qui ne les voit pas chez lui, la tâche devient herculéenne (et je ne parle pas d’Ob-lix, quoique, lui aussi il a la tête dure).  

Prenons un exemple concret : MAPANGOU, 8 ans, arrive à l’école sans ses affaires. À la maison, personne ne vérifie son cartable, personne ne lui demande si elle a fait ses devoirs. À l’école, l’enseignante la gronde gentiment. Mais MAPANGOU baisse les yeux, et on lit dans son regard : « À quoi bon ? Chez moi, personne ne s’en soucie. »

Le message est clair : l’école ne peut pas, à elle seule, compenser le vide laissé par une absence d’accompagnement parental. Elle est là pour enseigner, pas pour élever.Vos enfants vous regardent. Tout le temps. Ils vous regardent plus que vous ne l’imaginez, et ce qu’ils voient influence  profondément leur perception du monde. 

Prenons un scénario banal. Un père rentre à la maison après une longue journée. Fatigué, il allume la télé ou scrolle sur son téléphone, ignorant son fils qui essaie de lui montrer un dessin. Plus tard, il lui lance distraitement : « Tcha fait tes devoirs ? » Puis il retourne à ses occupations. Au pire, l’enfant dira non, et il va le gronder plutôt que de l’aider.

Maintenant, contrastons cela avec un autre père, tout aussi fatigué, mais qui décide de s’asseoir à côté de son fils. Ensemble, ils lisent une histoire ou s’attaquent à un problème de maths. Ils rient des erreurs, discutent, et passent un moment de qualité. L’enfant comprend que son père valorise son apprentissage, même si ce n’est pas parfait.  

Les enfants n’écoutent pas toujours ce qu’on dit, mais ils imitent toujours ce qu’on fait. Si vous montrez l’importance de l’apprentissage par vos actions, ils suivront votre exemple naturellement.  

La communication parent-école : un pont souvent négligé  

L’éducation est une danse entre deux partenaires : la famille et l’école. Pourtant, combien de parents prennent le temps de parler régulièrement avec les enseignants de leurs enfants ? Pour beaucoup, la réunion parents-profs est un passage obligé, souvent rempli de tensions ou d’excuses. Est-ce que vous allez même aux réunions ou vous envoyez encore d’autres enfants afin de faire acte de présence ? 

Ne soyez pas des parents maudits.

Mais imaginez la scène suivante : un parent rencontre le professeur de sa fille, NTSAME. L’enseignant commence : “NTSAME a beaucoup de potentiel, mais elle est distraite en classe.” Plutôt que de balayer la remarque, le parent pose des questions, cherche à comprendre, propose même des solutions. Ce dialogue montre à l’enfant qu’il est soutenu, à la fois par ses parents et ses enseignants.  

Les associations de parents d’élèves (APE) sont aussi une excellente opportunité, mais elles sont souvent boudées. (Bon après c’est aussi normal, eux leur taff c’est de parler d’argent, sauf cas exceptionnel). Pourtant, ces réunions permettent de mieux comprendre l’environnement scolaire et les défis auxquels votre enfant est confronté. S’impliquer, même un peu, montre à votre enfant que son éducation est une priorité et en vrai, ça devrait l’être.  

Tout ne se passe pas à l’école. Les activités extrascolaires jouent un rôle essentiel dans l’éducation globale d’un enfant. Imaginez une scène simple : un père accompagne sa fille à un entraînement de basket. Il l’encourage depuis les gradins, célèbre ses réussites et la réconforte après une défaite. Ce moment lui apprend bien plus que le sport : l’importance de l’effort, la gestion des échecs, et le soutien familial. Mais vous, il n’y a que le vin, les fesses et le mbaki.

Et ces activités ne doivent pas nécessairement être coûteuses ou sophistiquées. Une promenade en forêt peut devenir une leçon de sciences naturelles. Cuisiner ensemble peut transformer une recette en cours de maths (mesures et proportions !) ou en moment d’histoire (l’origine des plats). Et puis aussi, arrêter de parler à vos enfants comme à des débiles. Les bah toutoutou, Gnagnagna, il faut cesser ça.

Ces petites initiatives montrent à l’enfant qu’il est important pour vous, qu’apprendre dépasse les murs de l’école, et que la curiosité est un état d’esprit précieux et que ça ne vous agace pas.

Une éducation, deux piliers : l’école et la maison  

L’éducation ne peut reposer entièrement sur l’école. C’est un partenariat, où chaque partie a un rôle à jouer. L’école enseigne les savoirs académiques, mais la maison doit transmettre les valeurs, l’écoute, et l’accompagnement moral et émotionnel.  

Si vous voulez que votre enfant réussisse, soyez présent. Posez-lui des questions, aidez-le dans ses devoirs, montrez-lui l’exemple, et discutez avec ses enseignants. En faisant cela, vous ne l’aidez pas seulement à réussir à l’école, mais aussi dans la vie.  

Parce qu’au final, le plus beau cadeau que vous puissiez offrir à votre enfant, c’est de lui montrer qu’il compte. Et cela passe par des gestes simples, mais constants. L’éducation est un travail d’équipe, mais surtout, c’est un acte d’amour. Et encore une fois, NE SOYEZ PAS DES PARENTS MAUDITS.

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GabonOpinion

Les hommes ? Finalement Pour ou Contre le Patriarcat ?

Actuellement ,on voit beaucoup d’hommes se plaindre du fait qu’ils soient considérés pendant les fêtes ,qu’ils ne reçoivent pas assez d’attention,qu’ils ont une charge mentale énorme mais personne n’en parle. Bon ,on va en parler aujourd’hui.

Je lis souvent des hommes se moquer des féministes qui pointent du doigt le patriarcat, rigoler et dire que pour ces femmes,tout est la faute au patriarcat. Devinez quoi ? Même votre charge mentale est la résultante de ce système patriarcal.

On “éduque ” la plupart des hommes sont comme de grands bébés mais on leur interdit de pleurer. Tu peux être sale,tu auras une femme. Tu peux être désordonné, tu auras une femme. N’apprends pas à prendre soin d’une maison, tu auras une femme.

Mais ce qu’on ne leur dit pas c’est que leurs femmes seront occupées à nettoyer et surveiller les enfants. Occupées avec toutes ces choses, donc quand tu iras mal, désolée, elle pourrait être émotionnellement indisponible.

Le patriarcat nous a dit que nous sommes les mères des hommes et ils sont nos pères. Les hommes disent qu’ils ne sont pas nos pères, nos mères continuent à dire « Vous êtes leurs mères ! » . On se retrouve donc avec des hommes émotionnellement indisponibles car on ne leur a pas appris à aimer et à apaiser, mais plutôt à tout cacher .

On s’est égaré, revenons.

Le patriarcat a donné une pseudo puissance à l’homme. Pseudo pourquoi? Parceque au final il y’a un revers! C’est incohérent. Tu es le chef de la famille, mais tu es l’enfant de la femme, tu dois être expressif mais ne montre pas trop, tu veux des cadeaux pourquoi? C’est pour les femmes,prendre soin de soi c’est pour les femmes…

Vous êtes juste devenu des pourvoyeurs.

Bref. Quand vous aurez fini de vous moquez de ceux qui se font aggresser, ceux qui s’expriment et expriment leurs émotions…Venez on va s’asseoir pour parler de masculinité positive.

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GabonOpinion

En vrai, Fermez-la !

Franchement, on en a marre. Oui, marre de ces gens qui, hier encore, se pavanaient dans les couloirs dorés du pouvoir, profitant des largesses de l’État pendant que le peuple croulait sous la misère. Marre de les voir aujourd’hui, à grands coups de postures indignées et de leçons de morale, se transformer en faux prophètes, en donneurs de leçons. Sérieusement, fermez-la.

Il faut être clair : les nouveaux dirigeants ne sont pas des anges. Ils ont déjà fait des conneries, et probablement, ils en feront encore. Mais reconnaissons-le : ils ont fait sauter un verrou. Une famille accrochée au pouvoir depuis plus de 50 ans, c’est terminé. Rien que pour ça, on peut espérer, on peut croire en une alternance. Alors, chers ex-privés de dessert, épargnez-nous vos discours pleins de cynisme et de mauvaise foi.

Le syndrome de Stockholm en politique

On dirait que certains souffrent d’un étrange syndrome : le syndrome de Stockholm politique. Ces individus, après avoir été les premiers à applaudir des deux mains les violences, les injustices et le pillage des caisses publiques, veulent maintenant nous faire croire qu’ils sont les champions de la vérité. Comment peut-on prendre au sérieux un mec qui, en 2016, a balayé les violences post-électorales d’un revers de main, en disant que “tout allait bien” ? Et aujourd’hui, il serait notre guide moral ? Non, merci.

Engagement, vraiment ?

Vous voulez parler d’engagement ? Parlons-en. Combien parmi vous ont levé le petit doigt pour voter, pour s’enrôler, pour porter un débat constructif ? Zéro. Mais vous êtes les premiers à aboyer sur les réseaux sociaux, à donner des leçons, à cracher sur ceux qui tentent de faire bouger les choses. Vous êtes les rois des retournements de veste : aujourd’hui, critiquer, demain, se faire nommer, et après-demain, oublier tout ce que vous dénonciez. C’est une farce, et vous en êtes les acteurs les moins drôles.

Les kounabelistes : champions du grand écart

Ah, les kounabelistes. Ces experts du “c’est pas bien, mais si on m’appelle, je viens quand même”. Vous êtes fatiguants. Vous qui changez de discours selon la direction du vent, arrêtez de vous prendre pour des modèles. Votre indignation sélective ne nous impressionne pas.

Ce n’est pas parce qu’on critique les anciens qu’on absout les nouveaux. Mais on a envie d’y croire. On a envie de penser qu’on peut construire quelque chose de différent. Alors, par pitié, arrêtez de nous prendre pour des idiots. Si votre seule ambition est de brosser dans le sens du poil ceux qui peuvent vous donner un poste, allez-y, mais faites-le en silence. Vous n’êtes ni des héros, ni des exemples.

En vrai, fermez-la.

Et encore, j’avais beaucoup à dire, mais la SEEG vient de me rappeler que le courant n’est pas à moi. Coupure nette, comme d’habitude. Voilà d’autres cons.

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GabonOpinion

Créol et le Ngori : reflet d’une réalité ou simple divertissement ?

Le dernier morceau de l’artiste gabonaise Créol fait grand bruit. Elle met en scène un phénomène bien connu mais souvent tu : le « ngori ». Dans cette chanson, Créol clame : « Il faut payer », résumant ainsi une dynamique sociale où charme et avantages matériels se rencontrent dans un jeu d’échanges. Mais ce morceau est-il une simple distraction ou le miroir d’une réalité plus profonde ?

Dans le langage populaire, « ngori » fait référence à ces avantages qu’un individu obtient grâce à son apparence, certains de ses atouts ou son charme. Derrière ces faveurs apparemment « gratuites » se cache une logique impitoyable : rien n’est jamais sans coût. Dans un contexte où les opportunités économiques sont rares, le « ngori » devient pour certains une stratégie de survie, mais avec un prix élevé : celui de la marchandisation de soi.

Créol soulève une réalité. Derrière la légèreté apparente de sa chanson, elle expose une dynamique où le corps devient une monnaie d’échange. Et dans cette économie, chacun, homme ou femme, joue son rôle. Le « ngori » ne concerne pas uniquement les femmes, mais aussi les hommes qui en profitent ou qui s’y soumettent.

Beauté, marketing et TikTok

Imaginez un supermarché où les produits ne sont pas des objets, mais des humains. Certains brillent sous les projecteurs, sourient avec assurance, tandis que d’autres restent en retrait, se demandant comment attirer l’attention dans cette compétition féroce. Une cliente passe avec son caddie :

– « Toi, t’es top, mais trop basique. »
– « Toi, par contre, waouh, tu as tout compris : sourire Colgate, posture impeccable et ce petit air aguicheur… Je prends ! »

C’est absurde, non ? Pourtant, cela reflète ce que le « ngori » devient dans un monde où les réseaux sociaux transforment chacun en campagne publicitaire vivante. Une publication aguicheuse sur TikTok vaut aujourd’hui autant qu’une stratégie marketing pour Coca-Cola : tout est dans la présentation.

Ce phénomène n’est pas sans conséquences. Depuis 2020, la loi gabonaise reconnaît l’escroquerie sentimentale comme une infraction punie de six mois d’emprisonnement avec sursis et d’une amende pouvant atteindre un million de FCFA. Une sanction qui vise ceux qui « usent de manœuvres pour persuader ou faire naître de l’espérance afin d’obtenir des fonds ». Cela montre une prise de conscience légale face à des pratiques hier banalisées.

Le vrai problème n’est pas seulement dans le « ngori », mais dans ce qu’il reflète : la banalisation des relations sexuelles tarifées et la désacralisation du sexe. Dans une société où le corps devient un produit à vendre, l’humain est réduit à une étiquette de prix.

Pourquoi sommes-nous arrivés à un point où la valeur d’une personne repose plus sur son apparence ou son portefeuille que sur son caractère ou ses compétences ? Le « ngori » n’est pas un choix délibéré pour beaucoup, mais souvent une absence d’alternative dans une société marquée par les inégalités économiques et sociales.

Créol n’est pas là pour éduquer, mais sa chanson nous invite à réfléchir. Si nous voulons changer les choses, cela commence par une redéfinition de nos valeurs. Enseignons à nos enfants que leur valeur dépasse leur apparence physique ou leur richesse matérielle. Apprenons à nos filles qu’elles ne sont pas des produits à vendre, et à nos garçons que leur pouvoir ne réside pas uniquement dans leur portefeuille.

Créons également des opportunités économiques pour que chacun puisse construire un avenir sur des bases solides, grâce à ses talents et son travail. Sinon, le « ngori » continuera d’exister, non par choix, mais par nécessité.

En fin de compte, Créol a peut-être utilisé un ton provocateur, mais elle a mis le doigt sur un sujet sensible. Le « ngori » n’est pas juste une distraction. C’est un miroir tendu à notre société, nous forçant à nous interroger sur nos priorités et nos choix collectifs. Alors, divertissement ou réalité sociale ? Probablement un peu des deux.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Ce qu’ils ont promis :

La restauration des institutions : on ne fera même pas de longs commentaires, on attend toujours. 

La lutte contre la corruption (un chantier aussi vaste que la forêt gabonaise).

Une gouvernance transparente et équitable (qui ne rêve pas de ça ?).

Ce qu’ils ont livré :

Des routes secondaires bien faites. 

Des avancées : quelques services administratifs sont passés en ligne, et on peut enfin payer certaines taxes sans hypothéquer sa patience.

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La fin d’une dynastie : une bénédiction collective

On ne va pas se mentir : rien que le fait de ne plus avoir un Bongo (ni un PDGiste officiel) au pouvoir est un soulagement. C’est comme si le pays avait enfin réussi à retirer ce vieux meuble imposant qui bloquait la porte de sortie. Mais maintenant, il faut réaménager la maison.

Et c’est là que les choses se corsent. Car, soyons honnêtes, les promesses de changement se heurtent souvent aux réalités du terrain. Pourtant, il faut continuer à espérer. Parce que sans espoir, que nous reste-t-il ?

Les élections 2025 : Préparez-vous au grand show

L’année 2025 s’annonce électrique. Les élections présidentielles approchent, et les regards sont déjà tournés vers les prochaines étapes. Première mission : la révision des listes électorales, qui commence dès le 2 janvier 2025.

À vous, futurs électeurs, un message simple :

Allez vous inscrire.

Vérifiez vos informations.

Faites entendre votre voix.

Car, peu importe votre âge ou votre statut, vous avez un rôle à jouer. Les grands discours politiques ne doivent pas vous intimider. Votre avis compte, et votre vote peut faire la différence.

Les artistes : Merci pour la bande-son de nos vies

Dans cette année chargée en débats et en émotions, nos artistes ont été des piliers. Ils nous ont offert des morceaux qui nous ont fait vibrer, danser, réfléchir, et parfois pleurer (et je ne parle pas que des chanteurs mais de tous les créateurs de contenus). Des sons qui nous ont rappelé que, même dans les moments les plus sombres, la créativité gabonaise brille toujours.

Alors, à tous les artistes et créateurs de contenus, un immense merci. Continuez de créer, d’innover, et de porter haut les couleurs de notre culture.

2025 : Année des clashs et des débats passionnés

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Un petit rappel, cependant :

On peut débattre sans se haïr.

Les insultes n’ont jamais changé un pays.

Et surtout, peu importe nos différences, nous restons tous des enfants du Gabon.

Alors, prenez une grande respiration, buvez de l’eau, et rappelez-vous que la politique, aussi importante soit-elle, ne doit pas détruire nos relations humaines.

Joyeuses fêtes et vive 2025

En cette fin d’année, prenons un moment pour célébrer, remercier Dieu (ou qui vous voulez), et nous rappeler que, malgré les défis, nous sommes encore debout.

Que 2025 soit une année de changement, de progrès, et, pourquoi pas, de quelques bonnes surprises.

Et pour ceux qui n’aiment pas les résolutions, en voici une facile : faisons tous un effort pour construire un Gabon meilleur. Parce qu’après tout, ce pays, c’est le nôtre.

Bonne fête à tous, et que les années à venir nous trouvent unis, engagés et déterminés. À l’année prochaine, Gabon !

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