Il a sorti un communiqué bien carré pour dire qu’il est hors de question que des représentants de l’ordre se prennent pour des justiciers de quartier. Et franchement, ON VALIDE !
L’affaire Bounda Johan : encore un drame qui choque. Samedi 21 décembre 2024, le corps du 2nd maître Bounda Johan, un militaire, a été découvert à l’hôpital des armées Omar Bongo Ondimba. Signes de torture. Violence gratuite. Motif ? Une sombre accusation de vol chez son supérieur. Oui, vous avez bien lu.
On parle d’un gars qui aurait été livré à une justice parallèle par ceux-là même censés protéger la nation. Et le Procureur ne mâche pas ses mots : « violation flagrante des droits fondamentaux », qu’il dit. Oui, chef, on te croit. Mais là, nous, on attend les résultats. Parce que des communiqués, on en a déjà lus des tonnes, et après, plus rien.
D’ailleurs, peut-on avoir un update de l’affaire des frères Siadous qui étaient déjà en France en train de danser la Ntcham ?
Depuis que le CTRI (Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions) a pris les rênes, on nous dit : « plus jamais ça ». Plus jamais d’abus, plus jamais de passe-droits, plus jamais d’impunité. Mais cette affaire, c’est le crash-test ultime pour montrer que la machine fonctionne vraiment.
Parce que soyons sérieux, si même dans l’armée on peut s’entre-tuer pour une histoire de vol présumé, où va-t-on ? Ces histoires de brutalité dans les forces de l’ordre, on en a marre. Vous avez rasé des gars en pleine rue pour couvre-feu, maintenant c’est un militaire qui passe à la casserole ? Donc nous les civils nous sommes foutus en fait.
Pour une fois, on dirait que la justice veut aller jusqu’au bout. Ouverture d’enquête, promesse de sévérité, zéro tolérance pour les tentatives d’étouffement. C’est beau, tout ça. Mais on veut voir du concret. Ce serait dommage que ce communiqué soit juste une façade, comme on a l’habitude.
On le sait tous : la loi, c’est pour tout le monde. Que tu sois gradé ou civil, puissant ou simple citoyen, les crimes doivent être punis. Si le CTRI et le Procureur tiennent parole, cette affaire sera un tournant pour prouver que les choses ont vraiment changé. Ce qu’on attend de la suite :
- Une enquête claire et transparente.
- Pas de petits arrangements entre collègues.
- Des sanctions exemplaires, pour que plus jamais personne ne se croie au-dessus des lois.
- Une réforme sérieuse dans les forces armées et l’administration pour mettre fin à ces abus d’un autre âge.
Alors oui, on est content que le Procureur parle fort et clair. Mais comme on dit ici : les paroles, c’est bien, mais les actes, c’est mieux. À vous de jouer, CTRI. Montrez-nous que ce Gabon nouveau dont vous parlez, existe vraiment. Parce qu’à ce stade, c’est la seule chose qu’on veut voir : la justice, et rien que la justice. Force doit rester à la loi !