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Décembre Orange : pour que la route ne devienne pas un cimetière

2 morts sur le champ, 3 ayant succombé des suites de leurs blessures et plusieurs blessés graves. Ce bilan glaçant résume le dernier accident tragique survenu à M’Fang, à l’entrée de Sogacel, à 8 km de Kango.

Trois véhicules impliqués, des circonstances encore floues, mais une certitude : l’incivisme routier a encore frappé. Ce drame s’inscrit sur la longue liste des accidents meurtriers qui endeuillent chaque année les routes gabonaises, notamment en cette période des fêtes.

Constat fait sur les années précédentes, la majorité des accidents de la route sont recensés entre novembre et décembre. Une période où la fête se mêle trop souvent à l’imprudence : alcool au volant, excès de vitesse, routes dégradées, fatigue des chauffeurs de poids lourds… les causes sont multiples mais les conséquences, toujours tragiques.

Décembre : mois de fête ou mois maudit ?
Chaque année, le mois de décembre semble marqué par une répétition de drames. Faut-il y voir une malédiction ? Peut-être. Mais si malédiction il y a, elle peut être levée, et cela commence par chacun de nous.

C’est dans cet esprit que l’ONG Sens Unique a lancé l’initiative #DécembreOrange. Une campagne de sensibilisation pour alerter et mobiliser autour d’une idée simple mais cruciale : ralentir pour protéger. Pourquoi l’orange ? Parce que cette couleur symbolise l’alerte et le ralentissement.

Pendant tout le mois de décembre, l’ONG invite tous les usagers de la route à adopter des comportements responsables. Chaque geste compte pour éviter un drame de plus.

Un message d’espoir : devenez un héros de la route
Le véritable héros, ce n’est pas celui qui intervient après un accident, mais celui qui prévient qu’il ne se produise. Adoptons ensemble ce credo : “Pour que décembre n’ait pas la couleur du sang, devenez le héros qui sauvera votre vie et celle des autres.”

Alors, en cette fin d’année, choisissez de célébrer la vie. Suivez-nous sur les réseaux sociaux, partagez ce message et engagez-vous pour que Décembre Orange ne soit plus synonyme de tragédie, mais d’espoir.

Bonne fête à tous et roulons prudemment !

Je te dis tout

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Un Gabonais, 1 Taxi, 417 clés vers l’avenir

Bon, parlons un peu de ce qu’il s’est passé à Libreville le 8 octobre. Le général Oligui a fait fort encore ! Oui, il a remis 417 taxis neufs à des Gabonais. Ça c’est pas du blabla, c’est du concret. Les Suzuki flambant neufs là, c’est pour permettre à nos frères et sœurs de se lancer dans le business. Ça s’appelle « Un Gabonais, un taxi ».

C’est pas mal, hein ? Ça change des vieilles annonces qui n’aboutissent jamais. Là, au moins, il y a des résultats qu’on peut voir et même toucher vu qu’on pourra y monter.

On peut applaudir parce que, dans ce pays, on a tellement l’habitude de promesses non tenues que quand ça arrive pour de vrai, c’est comme un petit miracle. Les taxis sont là, et pas seulement pour les hommes. Dix braves jeunes femmes sont aussi au volant ! Eh oui, mes frères, la concurrence arrive. Les gars qui traînaient encore au carrefour en mode « y’a pas le boulot » n’ont plus d’excuses. Enfin si quand même, certains ont critiqué la caution d’un million mais l’État ne peut pas donner tout gratuitement. Soyons réalistes.

Mais parlons vrai. « On sait tous qu’un programme comme ça, c’est bien beau, mais ce n’est pas ça qui va changer le Gabon du jour au lendemain » , c’est ce que disent les pessimistes mais moi je pense que ça peut y participer. Quelqu’un qui a la possibilité de subvenir à ses besoins et ceux de ses proches, se sent digne et ça soulage sincèrement. Ok Il y a eu un accident avec l’un des nouveaux taxis, et direct les gens ont commencé à crier. Mais sérieusement, sur 417 voitures, un seul accident ? Ce n’est même pas 0,5 %, mes gars. Calmez-vous ! Il faut relativiser. Ce n’est pas le premier accident sur les routes gabonaises. On a ça pata (malheureusement). Soyez donc prudents au volant.

Maintenant, parlons un peu de ce qui pourrait suivre. C’est bien de donner des taxis, mais imagine un peu si on avait des programmes similaires dans d’autres secteurs. Genre, « Un Gabonais, une boutique », ou mieux, « Un Gabonais, une ferme ». Parce que ce n’est pas tout le monde qui peut être chauffeur. Il faut diversifier les opportunités, tu vois ? Chacun doit avoir sa chance de trouver son chemin dans ce pays, au-delà des taxis.

Mais franchement, on ne peut pas ne pas encourager cette initiative. Enfin si, les sorciers peuvent. C’est un pas dans la bonne direction. Si chaque Gabonais peut prendre ce genre d’opportunité, peut-être qu’on verra enfin un peu de lumière au bout du tunnel. Alors, chers compatriotes, arrêtez de râler pour rien. Prenez le train en marche, ou plutôt, le taxi cette fois-ci !

Et pour ceux qui sont déjà au volant, force à vous ! Roulez propre, bossez dur, et ne lâchez rien. C’est comme ça qu’on avance. Nous, on est là pour encourager, mais si on monte dans vos taxis et que vous faites du sale, on va parler aussi hein. Pas de passe-droit ici !

Je te dis tout