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Cinquième République – Une perfidie historique

Tous mes efforts pour comprendre les événements de la nuit du 29 au 30 août 2023 ont été
vains. Le silence est de rigueur ; personne ne veut parler de ces événements qui ont bouleversé
le destin du Gabon, petit pays d’Afrique centrale. Ni les officiers de la Garde républicaine, ni les
hauts fonctionnaires ne veulent témoigner. Tous semblent terrifiés.

La postérité sera-t-elle clémente envers M. Brice Clotaire Oligui Nguema ?

Une question me taraude : si les élections présidentielles de 2023 ont été truquées en faveur d’Ali Bongo Ondimba, comment le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a-t-il pu intervenir, alors qu’il n’était pas candidat ? Cette question a-t-elle jamais intrigué les Gabonais ?

Idéalement, si les élections étaient déclarées truquées, le principal rival d’Ali Bongo, Albert Ondo Ossa, aurait dû être déclaré vainqueur. Ce n’est pas arrivé. Pourquoi ? Peut-être que les réponses se trouvent dans les mémoires du président Brice Clotaire Oligui Nguema. En attendant, revenons sur les événements du régime CTRI, qui auront un impact durable sur le Gabon.

Premier événement majeur, selon les médias : des troubles importants à Nkok, où des travailleurs ont failli se révolter contre des entreprises, principalement détenues par des Indiens. Un sentiment anti-indien (et non anti-Inde) s’est propagé rapidement à Libreville. Le CTRI a instauré la terreur contre les cadres de ces entreprises : certains ont été arrêtés arbitrairement, d’autres persécutés. La plupart des dirigeants d’entreprises ont fui vers les pays voisins. Fin septembre 2023, un homme d’affaires indien, responsable des investissements indiens au Gabon, a rencontré le successeur d’Ali Bongo. Après cet entretien, l’exode des Indiens a commencé, et fin octobre, la plupart des Indiens vivant à Libreville depuis 7 à 8 ans avaient quitté le Gabon.

Une vague de xénophobie toxique a balayé Libreville et a finalement triomphé. Cette situation trouve son origine dans la présence d’un magnat indien des affaires, propriétaire de grandes entreprises au Gabon, qui était un proche collaborateur d’Ali Bongo et exerçait une influence considérable au sein du régime. Les troubles à Nkok visaient à réduire au silence ce magnat, non seulement très riche, mais aussi un partenaire important d’Ali Bongo et de son fils dans divers projets commerciaux.

Cela a eu un impact négatif à long terme sur le climat des affaires. En raison des troubles politiques, les exportations minières ont été gravement affectées, ce qui s’est reflété dans la collecte des recettes et le paiement des impôts les mois suivants.

Par la suite, une nouvelle attaque a visé la SEEG, société responsable de la distribution d’eau et d’électricité. Le CTRI a ordonné un audit des comptes de la SEEG, une mesure populiste visant à plaire à la population.

Autre développement important : l’OMP a nommé un Gabonais comme directeur général et un autre comme directeur général adjoint d’une société minière.

Après le coup d’État du 30 août 2023 et la proclamation de la Cinquième République, un dialogue national a été organisé pour rédiger une nouvelle constitution. Celle-ci a été adoptée par référendum avec une large majorité.

Les investisseurs étrangers ont été inquiets, notamment Eramet et Comilog, après l’attaque contre le magnat indien. La SETRAG a également été visée par le CTRI, ce qui a suscité l’inquiétude à Paris.

Le CTRI a poursuivi sa politique populiste avec la nationalisation d’Assala et de la SNBG, présentée comme un acte de souveraineté économique.

Enfin, une rumeur circulait selon laquelle la CEMAC mettrait la pression sur le Gabon pour dévaluer sa monnaie en décembre 2024.

Après le 12 avril 2025, un magnat indien fut officiellement invité à la cérémonie d’investiture du nouveau président du Gabon, et il y assista. La première semaine de juin 2025, une délégation de haut niveau de la Banque africaine d’export-import (Afreximbank) rencontra le nouveau président du Gabon.

Puis, le 27 juin 2025, un accord fut signé à Abuja entre l’Afreximbank et la République gabonaise, promettant un financement important.

Le 30 mai 2025, un coup de tonnerre dans le monde des affaires : l’interdiction des exportations de minerai de manganèse brut à partir du 1er janvier 2029.

Lors de son entrée en fonction, le nouveau président a nommé M. Oyima ministre de l’Économie et de la Participation. Oyima est aussi directeur général de la BGFI, l’une des plus grandes banques du Gabon.

Récemment, le gouvernement gabonais a imposé que tous les directeurs généraux des banques privées soient de nationalité gabonaise.

Tous ces événements ont un impact considérable sur le Gabon. La Cinquième République a trahi les espoirs des Gabonais.

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Quand le Gabon a changé de chaîne et zappé l’ancien programme

Le 30 août 2023, c’est le jour où tout a basculé au Gabon. On ne va pas se mentir, ce jour-là, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a pris les choses en main comme jamais. Ça faisait un bail qu’on attendait un truc pareil, depuis le coup de 1964 (bon, celui-là, la France a voulu jouer les super-héros) et celui de 2019. Mais là, avec le « Coup de la libération de 2023 », on a enfin eu droit à un vrai tournant pour le Gabon. Un an après, on fait quoi ? On fait le bilan, bien sûr !

À 3h du matin, mon téléphone sonne comme si c’était la fin du monde. On me dit d’allumer ma télé et de zapper sur Gabon24 pour les résultats. Problème : j’ai résilié mon abonnement CANAL+ ! Mais c’est quoi ce délire ? Bon, pas de panique, je me rabats sur ma bonne vieille radio (eh oui, je suis un peu à l’ancienne). J’allume Radio Gabon, et là, boum, ils annoncent que Ali Bongo a été élu avec 64 % des voix, suivi d’Albert Ondo Ossa avec 30 %. Je te jure, j’ai senti mon âme quitter mon corps. Je me disais déjà, « Et maintenant, on fait quoi ? Pour moi, pour les autres, pour le pays ? »

Quelques minutes plus tard, boum, les militaires débarquent sur Gabon24. Ils annulent tout, disent que les élections étaient bidonnées, et pouf, ils dissolvent les institutions. Ils annoncent la création du CTRI pour « mettre fin au régime en place ». J’entends des cris de « wéééééééééé », le genre de cris que tu pousses après une coupure de courant qui a duré trop longtemps. Le Général Brice Oligui Nguema, chef de la garde républicaine, est désigné Président de la Transition, et Ali Bongo, lui, est mis en résidence surveillée. À Libreville, et partout dans le monde où se trouve des Gabonais, c’est la fête dans les rues, tout le monde est dehors pour célébrer.

Depuis ce jour, le CTRI n’a pas chômé. Ils ont lancé plein de réformes et de projets qui ont complètement transformés le pays. Le 29 août 2024, les Gabonais ont pu voir de leurs propres yeux les résultats de cette transition dynamique. La journée a été remplie d’inaugurations et de cérémonies, toutes plus impressionnantes les unes que les autres.

Les nouvelles routes en béton, par exemple, c’est du solide ! Elles durent deux fois plus longtemps que les vieilles routes en asphalte (allez chercher sur google engongole). Adieu les nids-de-poule, les fissures, les affaissements ! Avec Fly Gabon, on peut enfin voyager en avion sans stresser. Et la Stèle de la Libération au Jardin Botanique ? Ça, c’est le symbole de l’unité nationale. Le CTRI a même pensé à nous faciliter la vie en ville avec des nouveaux taxis et une voie de contournement de l’aéroport. Sans parler des 509 parcelles distribuées à Igoumié. Maintenant, plein de familles auront leur propre terrain avec titre foncier.

Le ferry à Port Owendo, c’est encore un coup de maître du CTRI pour moderniser les transports. Et n’oublions pas les femmes des Forces de Défense qui ont brillé avec leurs activités. Le CTRI a vraiment fait bouger les choses, et ça se voit. Le Général Brice Oligui Nguema, alias « Josué », est devenu super populaire avec tout ça. Son nom rime avec espoir et renouveau, contrairement aux anciens gouvernements qui ne faisaient que parler et nous montrer des maquettes.

Je ne dis pas que tout est parfait, mais dans un pays où tout était concentré à Libreville, les petites choses simples mises en place à l’intérieur du pays ont permis à plein de gens d’y croire à nouveau. Tu vas à Port-Gentil, Lambaréné, Kango… Il y a du nouveau. C’est tout ce qu’on demande, on sait que ce n’est pas encore parfait mais ce qui est fait est déjà à applaudir. C’est un petit pas pour certains mais un grand pas pour le Gabonais lambda, un Gabonais normal.

Alors, ce 30 août 2024, on ne va pas juste se souvenir de la libération, mais aussi fêter tous les progrès accomplis. Le CTRI a réussi à transformer la transition en une vraie réussite, et en plus, ils l’ont fait avec style. Un an après, les Gabonais ont enfin ce qu’ils méritent : un gouvernement qui fait le taf et qui fête ça avec eux. Bon, y a toujours des tocards, mais ça, on en reparlera une autre fois !

Je te dis tout