Il y a quelques mois encore, on pointait du doigt les boursiers gabonais des États-Unis, accusés d’être des privilégiés. Mais aujourd’hui, ce sont tous les étudiants, dans tous les pays, qui envoient désormais des signaux d’alarme à leurs parents, réclamant de l’aide pour ne pas mourir de faim et espérer étudier en paix.
L’ANBG, encore elle !
Pourtant, le rôle de cette agence est désormais censé être simple, clair, et sans équivoque : transférer à temps l’argent que l’État met à disposition pour nos enfants disséminés à travers le monde. Mais alors, où se trouve le problème ?
Est-ce un souci de priorisation des tâches ? Est-ce une absence de fonds ?
Trop souvent, l’ANBG se distingue par de graves manquements, sans jamais offrir de réponses sérieuses. On se contente de brandir des « raisons techniques » comme s’il s’agissait de secrets d’État, auxquels le Gabonais Normal n’aurait pas droit. Mais rappelons-le : ce sont nos impôts, nos taxes qui alimentent ce système.
Ce n’est pas une faveur qu’on fait aux étudiants, c’est un droit.
Et c’est pour nos enfants que nous payons.
Alors oui, et si nous demandions une enquête sur le circuit de l’argent dans cette entité ? J’imagine déjà la levée de boucliers : « Vous pensez qu’on est là pour voler ? » Non, mais nous pensons — et l’histoire nous l’a prouvé à raison — que certains éléments de cette agence n’ont jamais été des saints, mais plutôt des gestionnaires peu scrupuleux.
L’avenir meurt de faim. Et ce n’est pas faute de moyens, mais faute de volonté et de transparence.