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Les “bœufs votants” reprennent du service !

La campagne présidentielle est lancée, et avec elle, une tradition aussi vieille que les promesses non tenues : le retour triomphal des “bœufs votants”. Ces électeurs professionnels, capables d’acclamer un candidat le matin et son adversaire l’après-midi, sont de nouveau sur le terrain, prêts à jouer leur rôle dans le grand cirque électoral.

Le scénario est bien huilé. Des bus réquisitionnés, des minibus bondés, des foules déversées sur les lieux de meetings où elles feignent une ferveur débordante. On applaudit, on danse, on scande des slogans à s’en casser la voix. Et demain ? Même scénario, autre candidat. Parce qu’au fond, peu importe qui parle, du moment que les billets tombent et que les sandwiches sont bien garnis.

Cette mascarade donne lieu à des situations cocasses. Certains “militants” zélés enchaînent les meetings jusqu’à l’épuisement, oubliant parfois pour qui ils étaient censés manifester la veille. D’autres, moins discrets, n’hésitent pas à arborer des t-shirts de différents partis, parfois en superposition, prêts à les retourner au gré des besoins.

Et bien sûr, les organisateurs de meetings rivalisent d’ingéniosité pour attirer ces soldats de la figuration. Billets de banque glissés à la va-vite, sacs de riz promis pour les plus fidèles, voire, pour les “VIP” de la manipulation électorale, un petit poste de conseiller décoratif après la victoire.

Le problème, c’est que cette agitation cache un vide abyssal. Quand on gratte un peu, on se rend compte que ces rassemblements ne sont pas le reflet d’un engouement populaire, mais plutôt d’une industrie de la mobilisation financée à coup de billets et de promesses en carton. La démocratie ? Elle attend sagement son tour, coincée entre deux meetings et un chargement de tee-shirts flambant neufs.

Alors, que restera-t-il après la fête ? Une montagne de casquettes abandonnées, des affiches arrachées et une population qui, elle, continuera de subir les conséquences des choix qu’elle n’aura pas réellement faits. Mais d’ici là, que le spectacle continue ! Et surtout, n’oubliez pas : aujourd’hui, on crie pour un tel, demain pour un autre. L’important, c’est que le bus soit à l’heure.

L’objectif c’est c’est d’avoir le “gombo” de la campagne. On doit manger à toutes les tables, on en oublie même que c’est l’avenir de notre pays et le nôtre qui sont en jeu. POUR VOUS QUOI ? MAKAYA !!!

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GabonOpinion

Quand l’armée devient un parti politique

Le spectacle aurait pu être une scène coupée d’une dystopie mal ficelée. Mais non, c’était bien réel : un meeting politique organisé par des militaires, au vu et au su de tous, sans le moindre scrupule.

D’ordinaire, l’armée est censée être une institution républicaine, neutre, au service de la nation et non d’un camp. Mais au Gabon, l’histoire récente nous apprend qu’elle a toujours été à la solde de celui qui détient le pouvoir. La différence, c’est que jadis, on faisait semblant. Aujourd’hui, même le vernis de la neutralité a disparu.

Désormais, l’armée ne se cache plus. Elle organise des meetings, tient des discours qui ressemblent davantage à des prêches de campagne qu’à des paroles de défenseurs de la souveraineté nationale. Et ceux qui s’offusquaient hier du poids de l’armée dans la vie politique gabonaise ? Ils sont curieusement muets.

Où sont passés les intellectuels d’hier ?

Rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps, des figures respectables faisaient le tour des plateaux de TV5 et RFI, la mine grave, dénonçant un régime aux méthodes douteuses. Ils nous expliquaient doctement que l’armée ne devait pas être impliquée dans les jeux politiques, que le Gabon devait évoluer vers une démocratie exemplaire.

Où sont-ils aujourd’hui ? Perdus dans les couloirs feutrés du pouvoir, ils découvrent soudainement que le silence est d’or. Ils n’ont plus rien à dire, plus rien à analyser. Mieux, certains applaudissent ! Hier pourfendeurs de la militarisation du politique, ils trouvent aujourd’hui des justifications quand des hommes en treillis se transforment en militants de parti.

La propagande à ciel ouvert

Pendant que l’armée fait sa tournée de meetings, une autre campagne, plus insidieuse, bat son plein à l’intérieur du pays. Officiellement, il s’agit de “sensibilisation“, de “prise de contact avec les populations”. Officieusement, c’est une machine de propagande bien huilée.

On déploie des convois, on mobilise des foules, on promet des lendemains meilleurs. La recette est vieille comme le monde : marteler un discours jusqu’à ce qu’il devienne une vérité aux oreilles de ceux qui n’ont d’autre choix que d’y croire. On leur explique que la rupture est en marche, que l’espoir est permis, que cette fois-ci, tout est différent.

Mais le décor est familier, les méthodes aussi. Et derrière ces rassemblements aux allures de croisade, c’est bien la même logique qui prévaut : celle d’un pouvoir qui cherche à verrouiller les esprits plutôt qu’à convaincre par l’exemple.

Attention à l’effet boomerang

L’histoire regorge de régimes qui ont voulu s’assurer un soutien total en instrumentalisant les institutions censées rester neutres. L’armée, la presse, l’administration : toutes ont été tour à tour mises au service de la propagande, jusqu’à ce que le système s’effondre sous son propre poids.

Ce qui est en train de se passer au Gabon est dangereux. Car une fois qu’on a mis en marche ce genre de machine, il est difficile de l’arrêter. Un pouvoir qui commence à militariser son discours finit souvent par militariser son action. Et quand l’uniforme remplace le débat, c’est que la démocratie a déjà reculé.

Chaque système porte en lui le germe de sa propre destruction. L’erreur serait de croire que celui-ci fait exception.

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ConstitutionGabonOpinion

Référendum au Gabon : Votons en toute conscience pour l’avenir du pays

Le 06 novembre 2024 a marqué le lancement de la campagne référendaire au Gabon, une campagne qui devrait, en principe, offrir aux citoyens l’occasion de mieux comprendre le projet de nouvelle Constitution. Mais en pratique, il semble que le débat ait rapidement pris une autre tournure.

Au lieu de se concentrer sur l’explication des textes et des réformes proposées, les échanges se sont orientés vers une opposition presque stérile entre camps, avec de plus en plus de tensions. Le problème ? Cette campagne référendaire ressemble moins à une présentation de projet qu’à un appel à se positionner pour ou contre Oligui. On entend des discours qui résument le choix à un “Oui” ou un “Non” envers sa personne, comme s’il s’agissait avant tout d’un plébiscite pour le président plutôt que d’un vote sur l’avenir de la Constitution. Le message implicite qui circule ? “Voter Non, c’est barrer la route à Oligui, c’est freiner le changement.” Mais une telle vision, binaire et personnalisée, risque de détourner l’attention de ce qui est réellement en jeu dans ce référendum : l’avenir de notre nation, les règles de notre vie politique, et le cadre dans lequel les futures générations évolueront.

Car, il ne faut pas se méprendre, le vote du 16 novembre aura des conséquences profondes. Ce texte de nouvelle Constitution n’est pas un simple document à approuver ou rejeter sans y réfléchir ; il s’agit des fondations sur lesquelles le Gabon pourrait se reconstruire. Pour chaque citoyen, ce référendum représente l’occasion de prendre part directement aux décisions qui modeleront notre avenir politique, économique, et social.

Face à cela, il est donc primordial que nous, citoyens, nous engagions à comprendre les articles, les changements, et les implications de ce projet constitutionnel. Ne nous laissons pas guider uniquement par les discours de tel ou tel leader politique, mais par une compréhension personnelle des textes et de ce qu’ils signifient réellement. Voter en conscience, c’est prendre le temps de s’informer, de réfléchir, de discuter. C’est faire le choix de se projeter dans l’avenir avec lucidité, et non sous l’influence de passions éphémères ou de querelles partisanes.

Rappelons-nous que le référendum n’est pas un acte pour plaire ou déplaire à quelqu’un ; c’est une responsabilité individuelle et collective qui nous engage en tant que citoyens gabonais. Les résultats du vote ne concernent pas uniquement le présent, mais la façon dont nous souhaitons voir le Gabon évoluer et prospérer à l’avenir. Au lieu de céder aux appels de chaque camp, cherchons avant tout à comprendre ce que ce projet de Constitution apporte de neuf, ce qu’il change, et ce qu’il pourrait signifier pour notre quotidien.

Alors, dans les jours qui viennent, informons-nous. Écoutons les explications (lorsqu’il y en a), lisons les textes, partageons des discussions constructives avec nos proches. Le 16 novembre prochain, votons en connaissance de cause, pour des valeurs et pour un projet, et non pour des personnes.

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ConstitutionGabon

Quand le CTRI retire au peuple son droit de penser

À l’heure où notre pays le Gabon est en pleine Transition, à peine sortie d’un traumatisme créé par le PDG et ses membres peu glorieux, voilà qu’on nous parle d’ennemis de la Transition. Il s’agit clairement là d’un fantasme au goût douteux pour encore une fois de plus diviser les Gabonais. Probablement, le wording d’un ancien pédégiste tentant de décrédibiliser une opposition au CTRI.

Car c’est de ce qu’il s’agit. Un ennemi tente de nuire. Or nuire au CTRI qui est actuellement la seule représentation du pouvoir ne peut être réalisé que par des éléments internes : une erreur de casting par exemple comme on l’a vue. La prise de postes de certains « hommes qu’il faut à la place qu’il faut » ne donne pas toujours le résultat  attendu. Et ce n’est pas la critique de l’opposition (disons les termes), qui se forme car il en faut, qui est capable d’enrayer les capacités d’exécution du projet du CTRI. En bref, ce n’est pas parce qu’on critique la politique menée par le CTRI qui veut le bien du Gabon, qu’on est ennemi du CTRI.

Bien au contraire, cette opposition devrait être écoutée et son point de vue devrait être pris en compte. Leurs propositions ne sont pas contre le Gabon et cette période de Transition voulue sans parti politique ne devrait pas être sans proposition hors CTRI. Mais que constate-t-on dernièrement ? Un manque de transparence flagrant notamment au niveau de l’Assemblée Nationale, dont les élus ont été nommés par le CTRI. Nous connaissons notre histoire et l’opacité des débats sur notre constitution pose un réel problème. Nos chambres parlementaires ont jusqu’ici été des repères de partisans du point de vue du  Gabonais Lambda. Comment considérez-vous en 2024 que les débats sur la constitution se soient déroulés sans consultation du peuple par les députés ni retransmission des débats en cours pour savoir le contenu des discussions ?

D’où on est, une fois de plus, nous avons l’impression que cette discussion se fait non seulement sans nous mais à l’avantage d’un rôle de super président dont personne ne veut à part des personnes qui ne voudraient pas prendre leurs responsabilités. Ceux qui suivent l’actualité française observe la crise de démocratie qui y a lieu actuellement et comprennent que lorsqu’un président a la latitude de ne pas respecter L’ESPRIT DÉMOCRATIQUE, il le fait. Et c’est exactement le lit que nous sommes en train de construire pour les années à venir. 

800 amendements dont le peuple n’a aucune idée. L’Assemblée Nationale n’ayant qu’un rôle consultatif, ce sera donc au Comité Constitutionnel National, le même qui a fourni une première ébauche bâclée, de faire le tri et choisir… Peut-on réellement parler de démocratie dans ce cas ? Je pense pour ma part, que la première ébauche devait effectivement être un cadre de discussion mais que la décision aurait dû revenir au peuple et non à un organe géré par le CTRI. 

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GabonOpinion

Le mausolée de Léon Mba c’est la loge ?

En plein cœur de Libreville, caché sous les regards curieux, se dresse le mausolée de Léon Mba, le père de l’indépendance du Gabon. C’est un lieu de prestige, un monument imposant… que personne ne peut visiter. Oui, vous avez bien entendu, chers concitoyens, le mausolée est là, on le voit, mais on ne peut pas y entrer ! Et là, je me pose une question : « Est-ce que c’est un mausolée familial privatisé ou un site national, réservé exclusivement à notre classe politique ? »

Léon Mba, c’est notre père aussi ou bien ?

On ne va pas se mentir, Léon Mba, c’est un peu le papa de tout le monde au Gabon. Il a mené la nation à l’indépendance, alors pourquoi nous empêcher de venir lui rendre visite ? C’est quand même bizarre, non ? Dés que tu t’approches un peu, on vient direct te dire  « C’est interdit oh ». Sérieusement, est-ce qu’on doit attendre une invitation spéciale ? Avec des cartons dorés, accompagnés d’une note officielle, pour s’y recueillir ? et Pourquoi ?

Mais ailleurs, ça se passe comment ?

Prenons un petit vol (virtuel hein, on n’a pas le budget pour un vol réel !) direction le Maroc. Là-bas, il y a le mausolée de Mohammed V, ouvert au public. Oui, vous avez bien entendu, les citoyens peuvent entrer, visiter, se recueillir et même apprendre un peu d’histoire. Ce n’est pas fermé à double tour, ce n’est pas réservé à la classe politique, et surtout, ça ne donne pas l’impression que le défunt est seulement le papa de quelques-uns.

Et chez nous, qu’est-ce qu’on fait ?

Si on ouvrait enfin le mausolée de Léon Mba, ce serait un pas de plus pour reconnecter les Gabonais avec leur histoire. On pourrait faire plein de choses pour dynamiser ce lieu :

1. Créer un musée : Transformer l’espace en un véritable centre culturel et historique. Avec des visites guidées, des documents, des photos d’époque, et des objets ayant appartenu à Léon Mba. Imaginez un peu, découvrir comment il a mené les négociations pour l’indépendance, et pourquoi pas, ses citations les plus inspirantes. Ce serait une belle leçon d’histoire pour nous tous !

2. Faire un espace de recueillement public : Parce que, bon, on ne va pas se mentir, si Léon Mba est le père de l’indépendance, on mérite tous un petit moment de recueillement auprès de lui. Il pourrait y avoir des espaces dédiés pour ceux qui veulent juste venir en paix.

3. Organiser des événements nationaux : Pourquoi ne pas en faire le centre de nos célébrations nationales ? Imaginez des concerts, des conférences, et des cérémonies à l’occasion de l’indépendance, où l’on viendrait tous honorer la mémoire du père de la nation. Ça ressemblerait un peu au 4 juillet des Américains, mais à la sauce gabonaise, avec nos rythmes et nos danses. (Bon, là peut-être je déborde, c’est quand même un mbindi espace)

4. Créer un “parcours pédagogique” pour les écoles : On pourrait organiser des excursions scolaires pour que nos jeunes découvrent non seulement Léon Mba, mais aussi toute l’histoire du pays. C’est sûr, les gosses se demandent encore si Léon Mba était un héros d’Avengers ou un ancien footballeur. Autant leur montrer qui il était vraiment !

Mais alors, pourquoi c’est encore fermé ?

C’est là que réside le mystère. Est-ce par souci d’entretien ? Ou bien est-ce qu’on doit toujours attendre qu’un haut dignitaire vienne en visite pour déverrouiller le cadenas ? En tout cas, une chose est sûre, il serait temps que ce monument, au cœur de notre capitale, devienne le cœur de notre mémoire collective. On aimerait tous dire un jour à nos petits-enfants : « Allez, on va rendre visite à Papy Léon, vous allez voir, c’est là qu’a commencé l’histoire de notre pays ! ». Mais bon, en attendant, on est là hein.

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ElectricitéGabon

Quand la SEEG met en lumière une brochette de bras cassés

Depuis bientôt trois semaines, Libreville, notre belle capitale, vit sous le règne du noir. Délestages “maîtrisés”, qu’ils disent… En réalité, maîtrisés par qui ? Pas la SEEG en tout cas. Ces délestages ne suivent aucune règle, aucune logique. On se croirait dans un jeu de hasard où c’est la SEEG qui lance les dés, et nous, pauvres victimes, attendons notre sort : lumière ou obscurité.

L’administration s’est même penchée sur le problème. Oui, une réunion avec le Président de la Transition, notre Josué national. Et là, devinez quoi ? On apprend qu’il y a dix groupes électrogènes flambant neufs qui dorment tranquillement quelque part au Gabon depuis deux mois. Et pourquoi ne sont-ils pas branchés, me demanderez-vous ? Parce que, mes chers compatriotes, PERSONNE à la SEEG ne sait comment les brancher. Ou peut-être qu’ils ne VEULENT pas le faire ! Entre nous, comment une société qui emploie plus de 50 directeurs, et des ingénieurs en pagaille, peut-elle être incapable de connecter des groupes électrogènes ? C’est du sabotage, purement et simplement.

Ce qui est vraiment rageant, c’est qu’il y a des vrais ingénieurs gabonais, compétents, formés, prêts à relever le défi. Mais non, on ne les embauche pas. Pourquoi faire, après tout ? Il semblerait qu’à la SEEG, leur priorité soit de nous plonger dans les ténèbres, comme si on devait tous devenir des sorciers comme eux et créatures de la nuit. Ils doivent penser que nous sommes des vampires, vu comme ils sont attachés à nous garder dans le noir.

Sincèrement quoi, la SEEG, c’est un peu comme un mauvais sort jeté sur Libreville. Et tant que leur incompétence restera la norme, préparez-vous à ressortir vos bougies. Inadmissible, mais tristement vrai. Purée nous sommes au 21ème siècle et nous en sommes encore là ? Non ça fait pitié quoi. 

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GabonOpinion

Si j’étais Président de la République…

Mes chers compatriotes,

Bon, asseyez-vous bien hein, on va causer un peu. Si demain, par un coup de baguette magique (ou une bonne vieille élection démocratique), je me retrouvais Président de la République, voilà ce qui se passerait.

Premièrement, l’eau et l’électricité, c’est sacré !

Parce que franchement, à quoi ça sert d’avoir un beau frigo si tu sais que dès 18h, c’est lui qui va te manger à cause des coupures d’électricité ? Donc priorité absolue : on arrête les pannes soudaines. Les civettes qui mangent les câbles, je convoque une réunion avec les DG , on fait un vrai audit et on met les moyens pour changer les choses. Et s’ils ne comprennent pas qu’un Gabonais a besoin de lumière et d’eau pour vivre, on les envoie en stage de survie dans un quartier où l’eau ne coule qu’à 4h du matin. Une semaine voire 3 mois là-bas et ils changeront vite de comportement ! Peut-être qu’en vivant les mêmes réalités, ils comprendront la nécessité de changer et d’améliorer les choses. 

Ensuite, l’éducation et la santé, on arrête de blaguer.

Quand un gamin va à l’école, c’est pas pour faire des maths dans une salle avec 99 autres enfants ou suivre des cours sous un manguier, non ! On va remettre l’école au centre du village, avec des salles de classe dignes de ce nom, des profs motivés (et bien payés), et un programme scolaire qui prépare nos enfants à autre chose qu’à être experts en grève.  

Côté santé, plus question de te faire soigner par quelqu’un qui cherche encore son diplôme. On va rendre nos hôpitaux aussi rassurants que des cliniques privées. Pas de lit cassé, pas de « y a plus de médicaments », parce que quand tu tombes malade, t’as déjà assez de soucis pour pas en rajouter avec des problèmes de paperasse.

L’économie ? Ah ça, c’est simple, on crée des emplois, pas des « papiers des postes »

Finis, les contrats fictifs où tu te lèves pour te rendre compte qu’il n’y a rien à faire. On va stimuler les PME, les start-ups, les jeunes qui ont des idées mais qui manquent de moyens. Tu veux devenir entrepreneur ? Hop, un financement transparent, pas besoin de connaître le cousin du cousin d’un ministre pour avoir une chance. Et ceux qui bossent déjà ? Bah on les respecte, on les paie à l’heure et on les forme pour qu’ils montent en compétences, pas juste pour qu’ils stagnent dans le même bureau pendant 20 ans. Après c’est pour mal recevoir les gens et être grincheux comme si c’était de la faute des usagers

Et puis les routes ! Ah les routes !

C’est fini les excuses du genre « On a réparé, mais la pluie a emporté la route ». Si je suis Président, on va utiliser du béton armé comme en Allemagne, pas du « made in on sait pas où ». Parce que si je vous dis qu’il y aura des routes où tu pourras faire Libreville-Mbigou sans t’arrêter pour changer une roue, vous croirez que je rêve, mais croyez-moi, je ne blague pas. Là-bas ils ont encore les ponts en bois. On est au 17ème siècle ?

Ah oui, et la justice, parlons-en un peu.

Aujourd’hui, tu veux une solution à ton problème ? Direction les réseaux sociaux. Non, mais je vous comprends, hein ! La justice est tellement lente que même un chat pourrait obtenir sa retraite avant toi. Si je suis Président, on met des juges compétents, des enquêtes rapides, et une transparence totale. Un problème entre voisins ? Tribunal direct, pas besoin de faire un live Facebook pour espérer que quelqu’un prenne ton affaire au sérieux.

Enfin, les salaires et le pouvoir d’achat !

On va cesser de faire des Gabonais des « Spartatiates » modernes qui doivent choisir entre payer le loyer ou manger du poisson braisé. Le SMIG doit augmenter, les prix doivent baisser, et les contrôles seront renforcés. On va réguler tout ça pour que chacun puisse vivre dignement de son travail.

Alors voilà, chers compatriotes, si j’étais Président, ça se passerait comme ça. Bon, je sais bien que pour l’instant, je suis juste un citoyen qui rêve tout haut, mais c’est aussi notre rôle, non ? Parce que même si je ne suis pas Président, ensemble, on peut continuer à réfléchir et à pousser pour avoir le Gabon qu’on mérite.

En attendant, je reste à ma place, mais si jamais vous voulez voter pour moi en 2025… Qui sait ?! Ah bah non, j’aurais pas encore 35 ans 😔😔

Votre compatriote qui aime son pays et ses nikes avec tout sauf le piment,  

Un Gabonais normal qui rêve.

Et vous, que voudriez-vous améliorer si vous étiez Président(e) du Gabon ?

Je te dis tout